La prise d’acte par un salarié en cas de harcèlement moral est un droit fondamental. Dans une affaire récente, une rédactrice en chef a contesté la décision de la juridiction prud’homale qui avait requalifié sa prise d’acte en démission. Les juges avaient estimé que les éléments présentés ne démontraient pas de pressions suffisantes ni la gravité des faits allégués. Cependant, la Cour de cassation a censuré cette décision, soulignant l’importance d’examiner les attestations et certificats médicaux fournis par la salariée, rappelant ainsi que la prise d’acte peut avoir des conséquences significatives sur la relation de travail.
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