L’Essentiel : Dans cette affaire, les parties ont été invitées par courrier à présenter leurs observations concernant l’éventuelle péremption de l’instance, le 7 novembre 2024. Cependant, aucune observation n’a été faite par les parties concernées. Il a été constaté qu’aucun acte n’avait été accompli depuis l’ordonnance de radiation du 5 octobre 2022. Par conséquent, le tribunal a constaté la péremption et l’extinction de l’instance. Il a également prononcé le dessaisissement de la cour et condamné in solidum un dirigeant d’entreprise et un autre dirigeant d’entreprise aux dépens d’appel. Cette décision a été rendue le 5 février 2025.
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Contexte de l’affaireDans cette affaire, les parties ont été invitées par courrier à présenter leurs observations concernant l’éventuelle péremption de l’instance, le 7 novembre 2024. Cependant, aucune observation n’a été faite par les parties concernées. Réglementation applicableSelon l’article 386 du code de procédure civile, une instance est considérée comme périmée lorsque aucune des parties n’accomplit de diligences pendant une période de deux ans. Ce délai peut être interrompu si l’une des parties effectue une action procédurale qui fait progresser l’affaire. Constatation de la péremptionDans le cas présent, il a été constaté qu’aucun acte n’avait été accompli depuis l’ordonnance de radiation du 5 octobre 2022. Par conséquent, il a été décidé de constater la péremption et l’extinction de l’instance. Décision finaleLe tribunal a constaté l’extinction de l’instance enregistrée sous le numéro RG 21/02263 et a prononcé le dessaisissement de la cour. De plus, il a condamné in solidum un dirigeant d’entreprise et un autre dirigeant d’entreprise aux dépens d’appel. Date et autorité judiciaireCette décision a été rendue à [Localité 2], le 5 février 2025, par le magistrat de la mise en état, Agnès FALLENOT. Une copie de cette décision a été transmise aux avocats le même jour. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la condition de péremption de l’instance selon le code de procédure civile ?L’article 386 du code de procédure civile stipule que l’instance est périmée lorsque aucune des parties n’accomplit de diligences pendant une durée de deux ans. Ce délai de péremption est crucial car il vise à éviter que les affaires ne stagnent indéfiniment dans le système judiciaire. Il est important de noter que ce délai est interrompu lorsque l’une des parties accomplit une diligence procédurale de nature à faire progresser l’affaire. Ainsi, si une partie agit pour faire avancer le dossier, le délai de péremption ne court plus. Dans l’affaire en question, il a été constaté qu’aucun acte n’avait été accompli depuis l’ordonnance de radiation du 5 octobre 2022, ce qui a conduit à la péremption de l’instance. Quelles sont les conséquences de la péremption de l’instance ?La péremption de l’instance entraîne l’extinction de celle-ci, comme le prévoit l’article 386 du code de procédure civile. En conséquence, la cour a constaté l’extinction de l’instance enregistrée sous le numéro RG 21/02263. Cela signifie que le litige ne peut plus être poursuivi dans le cadre de cette instance, et les parties doivent recommencer la procédure si elles souhaitent faire valoir leurs droits. De plus, la décision de péremption entraîne également le dessaisissement de la cour, qui ne peut plus se prononcer sur l’affaire. Enfin, il est à noter que les parties, en l’occurrence un vendeur et un acheteur, ont été condamnées in solidum aux dépens d’appel, ce qui signifie qu’elles doivent supporter ensemble les frais liés à la procédure. Quelles sont les implications pour les parties concernées par la péremption ?Les implications pour les parties concernées par la péremption de l’instance sont significatives. Tout d’abord, elles perdent la possibilité de voir leur litige tranché dans le cadre de l’instance en cours. Elles doivent alors envisager de relancer la procédure, ce qui peut engendrer des coûts supplémentaires et des délais prolongés. De plus, la condamnation in solidum aux dépens d’appel signifie que les parties doivent assumer ensemble les frais de la procédure, ce qui peut créer des tensions entre elles. Il est donc essentiel pour les parties de rester vigilantes quant à l’accomplissement des diligences nécessaires pour éviter une telle situation. En résumé, la péremption de l’instance a des conséquences juridiques importantes qui peuvent affecter la stratégie des parties dans la gestion de leur litige. |
1ère Chambre civile
D.A. : Numéro : 21/01791 du : 21 Avril 2021
RG : N° RG 21/02263 – N° Portalis DBV4-V-B7F-ICTL
Décision attaquée :
Jugement du TJ hors JAF, JEX, JLD, J. EXPRO, JCP de [Localité 4] en date du 21 Janvier 2021 dans l’affaire portant le n° RG 14/00817
APPELANTS
M. [B] [K] [H] [M]
Représenté par Me Hervé SELOSSE-BOUVET, avocat au barreau d’AMIENS
M. [F] [N] [I] [M]
Représenté par Me Hervé SELOSSE-BOUVET, avocat au barreau d’AMIENS
INTIMÉE
Mme [T] [R] VEUVE [M], décédée le 19/12/2021à [Localité 3]
Représentée par Me Monique BAUMANN, avocat au barreau de LAON
ORDONNANCE DE PEREMPTION D’INSTANCE N°
Par déclaration du 21 avril 2021, M. [B] [M] et M. [F] [M] ont interjeté appel du jugement rendu le 21 janvier 2021 par le tribunal judiciaire de Soissons dans une instance les opposant à [Z] [R] veuve [M] (RG n°14/00817).
[Z] [R] veuve [M] est décédée le [Date décès 1] 2021.
Par ordonnance du 2 février 2022, le conseiller de la mise en état de la cour d’appel d’Amiens a constaté l’interruption de l’instance et renvoyé l’affaire à la mise en état pour régularisation de la procédure ou radiation.
Par ordonnance du 5 octobre 2022, notifiée le jour même aux parties par le RPVA, le conseiller de la mise en état de la cour d’appel d’Amiens a prononcé la radiation de l’affaire du rôle des affaires en cours en relevant le défaut de reprise de l’instance par les ayants-droit de [Z] [R] veuve [M].
Aucune observation n’a été faite.
L’article 386 du code de procédure civile prévoit que l’instance est périmée lorsqu’aucune des parties n’accomplit de diligences pendant deux ans.
Ce délai est interrompu lorsque l’une des parties accomplit une diligence procédurale de nature à faire progresser l’affaire.
En l’espèce, aucun acte n’ayant été accompli depuis l’ordonnance de radiation du 5 octobre 2022, il convient de constater la péremption et l’extinction de l’instance.
Constate l’extinction de l’instance enregistrée sous le numéro RG 21/02263 et le dessaisissement de la cour ;
Condamne in solidum M. [B] [M] et M. [F] [M] aux dépens d’appel.
Fait à [Localité 2], le 05 Février 2025
Le Magistrat de la mise en état,
Agnès FALLENOT,
Copie transmise aux avocats le 05 Février 2025
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