Objectifs de ventes de programmes audiovisuels

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Objectifs de ventes de programmes audiovisuels

En présence de l’impossibilité de réaliser des objectifs de vente de programmes audiovisuels, le salarié a l’obligation de manifester son désaccord, auquel cas, ces objectifs sont présumés être fixés d’un commun accord avec l’employeur.

Affaire Futurikon

Le non-respect desdits objectifs expose le salarié à un
licenciement pour insuffisance professionnelle. Le licenciement pour
insuffisance professionnelle de l’ancienne responsable des ventes internationales
de la société Futurikon a été confirmé. La salariée n’avait pas atteint les
objectifs qu’elle avait elle-même déterminés et qu’elle n’avait jamais dénoncés
comme étant irréalisables.

Licenciement pour insuffisance professionnelle

L’appréciation des aptitudes professionnelles et de
l’adaptation à l’emploi relèvent du pouvoir de l’employeur. Toutefois,
l’incompétence alléguée doit reposer sur des éléments concrets et ne peut pas
être fondée sur une appréciation subjective de l’employeur. A cet effet, l’insuffisance
professionnelle est définie comme l’incapacité objective et durable d’un
salarié à accomplir correctement la prestation de travail pour laquelle il est
employé, c’est à dire conformément à ce que l’on est fondé à attendre d’un
salarié employé pour le même type d’emploi et avec la même qualification.

L’insuffisance de résultat

L’insuffisance de résultat ne constitue pas en soi une cause
réelle et sérieuse de licenciement. En effet, pour que le licenciement repose
sur une telle cause, l’absence de réalisation des objectifs doit résulter soit
d’une insuffisance professionnelle, soit d’une faute imputable au salarié, à
condition que les objectifs fixés par l’employeur présentent un caractère
réaliste, correspondant à des normes sérieuses et raisonnables.

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les obligations de l’employeur en matière de harcèlement moral ?

L’employeur a une obligation de prévention des actes de harcèlement moral, stipulée par l’article L.1152-4 du code du travail. Cela signifie qu’il doit prendre toutes les dispositions nécessaires pour prévenir les agissements de harcèlement au sein de l’entreprise.

Cela inclut la mise en place de mesures pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs, conformément à l’article L.4121-1 du code du travail. Ces mesures peuvent comprendre des actions de prévention des risques professionnels, des actions d’information et de formation, ainsi que l’organisation de moyens adaptés pour gérer les situations de harcèlement.

En cas de manquement à ces obligations, l’employeur peut être tenu responsable et faire face à des sanctions, comme cela a été le cas dans l’affaire mentionnée, où des dommages et intérêts ont été accordés aux salariées victimes.

Comment un salarié peut-il prouver l’existence de harcèlement moral ?

Pour établir l’existence de harcèlement moral, le salarié doit présenter des faits qui permettent de présumer qu’il y a eu des agissements répétés de harcèlement. Cela peut inclure des témoignages, des courriels, des notes internes ou tout autre document qui atteste d’un comportement injurieux, humiliant ou brutal de la part d’un supérieur hiérarchique.

Une fois que le salarié a fourni ces éléments, il incombe à l’employeur de prouver que ces agissements ne constituent pas du harcèlement. Cela signifie que l’employeur doit démontrer que ses actions étaient justifiées par des éléments objectifs et qu’elles ne relevaient pas d’un comportement abusif.

Il est important de noter qu’un contexte social difficile, comme des arrêts de travail pour anxiété ou dépression, peut également renforcer la présomption de harcèlement moral.

Quelles conséquences peuvent découler d’un constat de harcèlement moral ?

Lorsqu’un tribunal constate l’existence de harcèlement moral, plusieurs conséquences peuvent en découler. Dans l’affaire mentionnée, la salariée victime a reçu 10 000 euros à titre de dommages et intérêts pour le préjudice subi.

De plus, la violation de l’obligation de sécurité de résultat de l’employeur a également été retenue, entraînant l’octroi de 3 000 euros supplémentaires de dommages et intérêts. Cela souligne la responsabilité de l’employeur non seulement en matière de harcèlement, mais aussi en ce qui concerne la sécurité et la santé des employés.

Les conséquences peuvent également inclure des mesures correctives au sein de l’entreprise, telles que des formations sur le harcèlement, des changements dans la gestion des ressources humaines, ou même des sanctions disciplinaires à l’encontre des responsables du harcèlement.

Quelles mesures préventives l’employeur doit-il mettre en place ?

L’employeur doit mettre en place plusieurs mesures préventives pour éviter le harcèlement moral. Cela inclut des actions de prévention des risques professionnels, des formations sur le harcèlement et des informations claires sur les comportements inacceptables au travail.

Il est également recommandé de tenir un document unique d’évaluation des risques, qui permet d’identifier et d’analyser les risques psychosociaux au sein de l’entreprise.

De plus, l’employeur doit organiser des visites de reprise pour les salariés revenant d’un arrêt de travail pour maladie ou dépression, ce qui est une obligation légale. Ces mesures doivent être mises en œuvre de manière proactive, et non réactive, pour garantir un environnement de travail sain et respectueux.

En somme, la prévention du harcèlement moral nécessite une approche systématique et continue de la part de l’employeur.


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