L’Essentiel : Monsieur [B] [Y] et Madame [N] [R] épouse [Y], de nationalité française, sont les demandeurs dans cette affaire, représentés par Me Thomas BELLEVILLE. La défenderesse, SMABTP, est représentée par Me Elsa GREBAUT COLLOMBET. Le 3 septembre 2024, les demandeurs ont assigné SMABTP devant le tribunal judiciaire de Bordeaux. Une médiation judiciaire a été ordonnée, avec Bordeaux Médiation comme médiateur. La médiation durera trois mois, prorogeable d’un maximum de trois mois. Les frais de médiation s’élèvent à 100 € pour le dossier et 800 € pour le médiateur, à verser dans les deux mois suivant la désignation.
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Parties en présenceMonsieur [B] [Y] et Madame [N] [R] épouse [Y], tous deux de nationalité française, sont les demandeurs dans cette affaire. Ils sont représentés par Me Thomas BELLEVILLE, avocat au barreau de Bordeaux. La défenderesse, SMABTP, est également représentée par un avocat, Me Elsa GREBAUT COLLOMBET, au barreau de Bordeaux. Procédure judiciaireLe 3 septembre 2024, les demandeurs ont assigné la SMABTP devant le tribunal judiciaire de Bordeaux. Cette assignation a été faite dans le cadre d’un litige nécessitant une résolution judiciaire. Médiation ordonnéeLe tribunal a ordonné une médiation judiciaire pour tenter de résoudre le conflit entre les parties. Bordeaux Médiation a été désignée comme médiateur, avec la condition que le choix du médiateur pressenti soit soumis au juge de la mise en état avant toute autre démarche. Durée et modalités de la médiationLa durée de la médiation est fixée à trois mois à compter du versement de la provision pour la rémunération du médiateur. Cette durée peut être prorogée d’un maximum de trois mois avec l’accord des parties, à la demande du médiateur. Frais de médiationLes frais de dossier pour Bordeaux Médiation sont fixés à 100 € TTC, tandis que la rémunération du médiateur est établie à 800 € TTC. Les demandeurs et la défenderesse doivent verser une somme de 450 € à Bordeaux Médiation dans un délai de deux mois suivant la désignation du médiateur. Conséquences du défaut de consignationLe tribunal rappelle que le défaut de consignation des frais de médiation entraînera la caducité de la décision ordonnant la médiation. Bordeaux Médiation est chargée d’informer le juge en cas de défaut de versement. Rapport du médiateurLe médiateur doit informer le juge des difficultés rencontrées dans l’exercice de sa mission et, à l’expiration de celle-ci, indiquer si un accord a été trouvé entre les parties. En cas d’accord, les parties peuvent saisir le juge pour homologuer cet accord. Calendrier de procédureLa date de clôture et la date de plaidoirie sont maintenues selon le calendrier de procédure établi. Les dépens sont réservés dans cette ordonnance. Signature de l’ordonnanceL’ordonnance a été signée par Madame MURE, Vice-Présidente et Juge de la Mise en état, ainsi que par Monsieur ROUCHEYROLLES, Greffier. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelles sont les bases légales de la médiation judiciaire dans cette affaire ?La médiation judiciaire est encadrée par les articles 131-6 et 131-7 du Code de procédure civile. L’article 131-6 stipule que : « Le juge peut, à tout moment de la procédure, ordonner une médiation. Il désigne le médiateur et fixe la durée de la médiation. » Cet article souligne le pouvoir du juge d’initier une médiation pour favoriser la résolution amiable des conflits. L’article 131-7 précise que : « La médiation est conduite par un médiateur désigné par le juge. Celui-ci doit informer le juge des difficultés rencontrées dans l’exercice de sa mission. » Cela implique que le médiateur a l’obligation de rendre compte au juge des éventuels obstacles à la médiation, garantissant ainsi un suivi judiciaire du processus. Quelles sont les conséquences du défaut de consignation dans le cadre de la médiation ?Le défaut de consignation a des conséquences significatives, comme le stipule l’ordonnance. En effet, il est mentionné que : « Le défaut de consignation entraîne la caducité de la décision ordonnant la médiation. » Cela signifie que si les parties ne versent pas la provision requise pour la médiation, la décision du juge de recourir à la médiation devient nulle et non avenue. Cette règle vise à inciter les parties à respecter leurs engagements financiers pour le bon déroulement de la médiation. Comment se déroule la procédure de médiation selon l’ordonnance ?La procédure de médiation est clairement définie dans l’ordonnance. Tout d’abord, le médiateur doit soumettre son choix au juge de la mise en état avant toute autre démarche. Ensuite, la durée de la médiation est fixée à trois mois, avec possibilité de prorogation pour une période maximale de trois mois, sous réserve de l’accord des parties. Il est également précisé que : « À l’expiration de sa mission, le médiateur devra informer le juge de ce que les parties sont parvenues ou non à trouver une solution au litige. » Cela garantit que le juge reste informé de l’évolution de la médiation et des résultats obtenus. Quelles sont les obligations financières des parties dans le cadre de la médiation ?Les obligations financières des parties sont clairement établies dans l’ordonnance. Il est stipulé que : « Monsieur [B] [Y] et Madame [N] [R] épouse [Y], d’une part, et la SMABTP, d’autre part, devront verser à [Localité 2] MÉDIATION la somme de 450 € dans le délai de DEUX MOIS. » De plus, la provision à valoir sur la rémunération du médiateur est fixée à 800 € TTC, et les frais de dossier à 100 € TTC. Ces montants doivent être versés dans les délais impartis pour assurer le bon déroulement de la médiation. Quelles sont les implications de l’aide juridictionnelle dans le cadre de cette médiation ?L’ordonnance mentionne spécifiquement l’application de l’article 22 alinéa 3 de la loi du 08 février 1995 concernant l’aide juridictionnelle. Cet article stipule que : « Les bénéficiaires de l’aide juridictionnelle sont dispensés de l’avance des frais de justice. » Ainsi, si une des parties bénéficie de l’aide juridictionnelle, elle n’aura pas à régler les frais de médiation, ce qui facilite l’accès à la justice pour les personnes en situation financière précaire. Cette disposition vise à garantir que tous les justiciables, indépendamment de leur situation économique, puissent avoir accès à des solutions amiables. |
7EME CHAMBRE CIVILE
MÉDIATION
TRIBUNAL JUDICIAIRE
DE BORDEAUX
7EME CHAMBRE CIVILE
54Z
N° RG 24/07416
N° Portalis DBX6-W-B7I-ZQIJ
N° de Minute 2025/
AFFAIRE :
[B] [Y]
[N] [R] épouse [Y]
C/
SMABTP
Grosse Délivrée
le :
à
Me Thomas BELLEVILLE
Me Elsa GREBAUT COLLOMBET
+ 1 copie au médiateur
envoyée par le greffe de la
7 ème chambre
ORDONNANCE DU JUGE DE LA MISE EN ETAT
Le SEIZE JANVIER DEUX MIL VINGT CINQ
Nous, Madame MURE, Vice-Président, Juge de la Mise en état de la 7e Chambre Civile,
assistée de Monsieur ROUCHEYROLLES, Greffier,
DEMANDEURS
Monsieur [B] [Y]
né le 06 Août 1968 à [Localité 5] (VAR)
de nationalité Française
[Adresse 1]
[Adresse 1]
[Localité 2]
représenté par Me Thomas BELLEVILLE, avocat au barreau de BORDEAUX
Madame [N] [R] épouse [Y]
née le 26 Avril 1975 à [Localité 6] (YVELINES)
de nationalité Française
[Adresse 1]
[Adresse 1]
[Localité 2]
représentée par Me Thomas BELLEVILLE, avocat au barreau de BORDEAUX
DÉFENDERESSE
SMABTP
[Adresse 4]
[Localité 3]
représentée par Me Elsa GREBAUT COLLOMBET, avocat au barreau de BORDEAUX
N° RG 24/07416 – N° Portalis DBX6-W-B7I-ZQIJ
Vu l’assignation au fond devant le tribunal judiciaire de BORDEAUX présentée le 03 septembre 2024 par Monsieur [B] [Y] et Madame [N] [R] épouse [Y] à l’encontre de la SMABTP ;
Vu les articles 131-6 et 131-7 du code de procédure civile ;
Vu les accords des parties pour recourir à une médiation recueillis les 19 novembre 2024 et 02 janvier 2025 ;
ORDONNONS une médiation judiciaire,
DÉSIGNONS en qualité de médiateur :
BORDEAUX MÉDIATION
[Adresse 1]
[Localité 2]
qui devra soumettre le choix du médiateur pressenti au juge de la mise en état avant toute autre démarche
afin d’entendre les parties et de confronter leurs points de vue pour leur permettre de trouver une solution au conflit qui les oppose,
FIXONS la durée de la médiation à TROIS MOIS à compter du jour où la provision à valoir sur la rémunération du médiateur est versée entre ses mains,
DISONS que la durée de la médiation pourra, le cas échéant, être prorogée, avec l’accord des parties, pour une période maximum de TROIS MOIS, à la demande du médiateur qui précisera la date du versement de la provision,
FIXONS la provision à valoir sur les frais de dossier revenant à [Localité 2] MÉDIATION à la somme de 100 € TTC,
FIXONS la provision à valoir sur la rémunération du médiateur à la somme de 800 € TTC,
DISONS que Monsieur [B] [Y] et Madame [N] [R] épouse [Y], d’une part, et la SMABTP, d’autre part, devront verser à [Localité 2] MÉDIATION la somme de 450 € dans le délai de DEUX MOIS à compter de la désignation du médiateur,
DISONS que [Localité 2] MÉDIATION informera les parties des modalités de versement de la provision,
RAPPELONS que le défaut de consignation entraîne la caducité de la décision ordonnant la médiation,
DISONS que [Localité 2] MÉDIATION avisera le juge du défaut de versement de la consignation,
DISPENSONS la partie éventuellement bénéficiaire de l’aide juridictionnelle de ce règlement par application de l’article 22 alinéa 3 de la loi du 08 février 1995,
DISONS que le médiateur devra aviser le juge des difficultés éventuellement rencontrées dans l’exercice de sa mission par tous moyens, et notamment par courriel à l’adresse suivante : chambre07.civile.tj-bordeaux@justice.fr
DISONS qu’à l’expiration de sa mission, le médiateur devra informer le juge de ce que les parties sont parvenues ou non à trouver une solution au litige qui les oppose,
DISONS qu’en cas d’accord, les parties pourront saisir le juge, sur requête présentée sans débat, à tout moment pour faire homologuer l’accord issu de la médiation,
MAINTENONS la date de clôture et la date de plaidoirie telles que définies par le calendrier de procédure,
RÉSERVONS les dépens.
La présente ordonnance a été signée par Madame MURE, Vice-Présidente, Juge de la Mise en état de la 7e Chambre Civile, et par Monsieur ROUCHEYROLLES, Greffier.
LE GREFFIER, LE JUGE DE LA MISE EN ÉTAT,
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