Lutte contre le dopage : Canal + mise en demeure

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Lutte contre le dopage : Canal + mise en demeure

Vous diffusez des programmes sportifs ? Depuis le 1er juin 2017, vous avez l’obligation de respecter la délibération de l’ARCOM n° 2017-20 du 17 mai 2017 relative à la lutte contre le dopage.  Canal plus a été mise en demeure, en ce qui concerne le service Golf +, de se conformer, à l’avenir, à l’article 2 de la délibération du 17 mai 2017 en diffusant chaque année des programmes relatifs à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives.

Périmètre
de l’obligation

Chaque éditeur
contribue à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes
pratiquant des activités physiques et sportives, en diffusant chaque année des
programmes relatifs à ces sujets et en traitant au moins une fois chacune de
ces thématiques. Les rubriques ou séquences d’une durée minimale de deux
minutes sont considérées comme des programmes au sens de la délibération de l’ARCOM.
Ces programmes doivent être diffusés entre 7 heures et minuit, à des horaires
variés.

Contenu des programmes
de sensibilisation

Les programmes relatifs à la promotion de la lutte contre le dopage doivent informer sur les cas et pratiques de dopage, mais également accompagner ces constats d’un éclairage sur les moyens de lutte en communiquant notamment sur les actions menées par les pouvoirs publics comme l’Agence française de lutte contre le dopage, le mouvement sportif ou les administrations compétentes.

Les programmes relatifs à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives doivent être de nature pédagogique et préventive quant aux conséquences des conduites dopantes et du dopage en termes éthique, sanitaire, physiologique, psychologique et social. Ils s’appuient sur les connaissances médicales, juridiques, sociologiques et techniques. L’éditeur veille à aborder les questions liées à la problématique du dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives :

– dans les pratiques professionnelles ;
– dans les pratiques amateur, universitaire et scolaire du sport ;

L’éditeur sensibilise l’ensemble du public et diversifie, dans la mesure du
possible, les formats et les genres de programmes promouvant la lutte contre le
dopage et la protection des personnes pratiquant des activités physiques et
sportives. Ces programmes peuvent être :

– des journaux d’information générale ou sportive ;
– des magazines de plateau ou d’images ;
– des documentaires ;
– des programmes courts ;
– de la fiction télévisuelle ou cinématographique ;
– des œuvres d’animation ;
– des émissions de divertissement.

L’éditeur adapte sa contribution aux catégories de public visées par ses
programmes, en termes d’âges (adultes, adolescents, enfants). Il veille tout
particulièrement à traiter les thématiques dans le cadre de programmes à
destination du jeune public, axés sur la promotion de l’activité sportive et la
transmission de valeurs éducatives, en insistant sur le respect des règles (du
jeu, de l’arbitre, etc.) et en valorisant le rôle de l’entraînement physique et
des éducateurs. Cette contribution peut être diffusée dans le cadre d’une
campagne commune. Celle-ci aurait vocation à être diffusée au cours d’une
période lui assurant le meilleur impact comme la rentrée scolaire.

Relais sur tous supports

L’éditeur s’efforce
de mettre à disposition ses programmes traitant des thématiques sur sa
plateforme de télévision de rattrapage et de relayer sa contribution sur ses
outils de communication institutionnelle et grand public, notamment les sites
internet et les publications destinées aux abonnés s’agissant des chaînes de
télévision payante.
l’ARCOM invite les groupes à assurer la circulation des programmes entre les
éditeurs qu’ils contrôlent et qui sont assujettis à la présente délibération.

Rapport
annuel

L’éditeur de chaîne a l’obligation de communiquer
chaque année au Conseil, dans son rapport sur les conditions d’exécution de ses
obligations et engagements pour l’exercice précédent, un bilan de sa
contribution à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes
pratiquant des activités physiques et sportives. Cette obligation est applicable
à l’ensemble des services nationaux et locaux de télévision, gratuits et
payants, qui diffusent des programmes sportifs (retransmissions sportives,
magazines sportifs et documentaires sportifs notamment).

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les obligations des éditeurs de programmes sportifs depuis le 1er juin 2017 ?

Depuis le 1er juin 2017, les éditeurs de programmes sportifs ont l’obligation de respecter la délibération de l’ARCOM n° 2017-20 du 17 mai 2017, qui vise à lutter contre le dopage.

Cette délibération impose aux éditeurs de diffuser chaque année des programmes relatifs à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives.

Les programmes doivent traiter au moins une fois chacune de ces thématiques et être diffusés entre 7 heures et minuit, à des horaires variés.

Les rubriques ou séquences d’une durée minimale de deux minutes sont considérées comme des programmes au sens de cette délibération.

Quel est le contenu des programmes de sensibilisation à la lutte contre le dopage ?

Les programmes relatifs à la lutte contre le dopage doivent informer le public sur les cas et pratiques de dopage.

Ils doivent également fournir un éclairage sur les moyens de lutte, en mettant en avant les actions menées par les pouvoirs publics, comme l’Agence française de lutte contre le dopage, ainsi que par le mouvement sportif et les administrations compétentes.

En ce qui concerne la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives, les programmes doivent être pédagogiques et préventifs.

Ils doivent aborder les conséquences des conduites dopantes et du dopage sur les plans éthique, sanitaire, physiologique, psychologique et social, en s’appuyant sur des connaissances médicales, juridiques, sociologiques et techniques.

Quels types de programmes peuvent être diffusés pour sensibiliser à la lutte contre le dopage ?

Les éditeurs peuvent diversifier les formats et les genres de programmes pour promouvoir la lutte contre le dopage.

Ces programmes peuvent inclure des journaux d’information générale ou sportive, des magazines de plateau ou d’images, des documentaires, des programmes courts, de la fiction télévisuelle ou cinématographique, des œuvres d’animation, et des émissions de divertissement.

L’éditeur doit également adapter sa contribution en fonction des catégories de public visées, en tenant compte des âges (adultes, adolescents, enfants).

Particulièrement pour le jeune public, il est essentiel de promouvoir l’activité sportive et de transmettre des valeurs éducatives, en insistant sur le respect des règles et en valorisant le rôle de l’entraînement physique et des éducateurs.

Comment les éditeurs doivent-ils relayer leurs programmes sur différents supports ?

Les éditeurs sont encouragés à mettre à disposition leurs programmes traitant des thématiques de lutte contre le dopage sur leur plateforme de télévision de rattrapage.

Ils doivent également relayer leur contribution sur leurs outils de communication institutionnelle et grand public, tels que les sites internet et les publications destinées aux abonnés des chaînes de télévision payante.

l’ARCOM invite les groupes à assurer la circulation des programmes entre les éditeurs qu’ils contrôlent, afin de garantir une large diffusion des messages de sensibilisation.

Quelle est l’obligation de rapport annuel pour les éditeurs de chaînes ?

Chaque éditeur de chaîne a l’obligation de communiquer chaque année au Conseil un rapport sur les conditions d’exécution de ses obligations et engagements pour l’exercice précédent.

Ce rapport doit inclure un bilan de la contribution de l’éditeur à la lutte contre le dopage et à la protection des personnes pratiquant des activités physiques et sportives.

Cette obligation s’applique à tous les services nationaux et locaux de télévision, qu’ils soient gratuits ou payants, qui diffusent des programmes sportifs, y compris les retransmissions sportives, les magazines sportifs et les documentaires sportifs.


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