L’Essentiel : La requête, présentée le 30 décembre 2024 par le directeur de l’EPSM de l’agglomération lilloise, a été examinée conformément aux articles 455 du code de procédure civile et R 3211-12 du code de la santé publique. Il a été établi que Madame [P] [H] a bénéficié d’une levée de la mesure la concernant, effective depuis le 2 janvier 2025. Par conséquent, le magistrat délégué a déclaré la demande sans objet, rendant la décision inutile. L’ordonnance a été mise à disposition au greffe le 3 janvier 2025, et est considérée comme contradictoire et en dernier ressort.
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Contexte de la requêteLa requête a été présentée le 30 décembre 2024 par le directeur de l’EPSM de l’agglomération lilloise, accompagnée de pièces justificatives conformément à l’article 455 du code de procédure civile. Examen des piècesLes pièces soumises ont été examinées en vertu de l’article R 3211-12 du code de la santé publique, permettant d’évaluer la situation de l’intéressée. Décision de levéeIl a été constaté que Madame [P] [H] a bénéficié d’une levée de la mesure qui la concernait, effective depuis le 2 janvier 2025. Conclusion de la décisionEn conséquence, le magistrat délégué a déclaré que la demande était devenue sans objet, rendant ainsi la décision inutile. Formalisation de la décisionLa décision a été prononcée par ordonnance mise à disposition au greffe le 3 janvier 2025, et est réputée contradictoire et en dernier ressort. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la portée de l’article 455 du code de procédure civile dans le cadre de la décision rendue ?L’article 455 du code de procédure civile stipule que : « Le jugement doit être motivé. Il doit énoncer les éléments de fait et de droit qui justifient la décision. » Dans le cas présent, le magistrat délégué a appliqué cet article en constatant que la demande était devenue sans objet, puisque la mesure à l’égard de Madame [P] [H] avait été levée. Cela signifie que le magistrat a respecté l’obligation de motivation en expliquant que la situation de l’intéressée ne nécessitait plus d’examen, ce qui est conforme à l’exigence de clarté et de transparence dans les décisions judiciaires. Quelles sont les implications de la décision de levée mentionnée dans l’article R 3211-12 du code de la santé publique ?L’article R 3211-12 du code de la santé publique précise que : « La mesure de protection peut être levée lorsque les conditions qui ont justifié son prononcé ne sont plus réunies. » Dans cette affaire, la décision de levée intervenue le 02 janvier 2025 indique que les conditions ayant conduit à la mise en place de la mesure de protection de Madame [P] [H] ne sont plus d’actualité. Cela a pour effet de rendre la demande du directeur de l’EPSM sans objet, car la situation de l’intéressée a évolué de manière à ne plus nécessiter de protection. Comment la décision du magistrat délégué respecte-t-elle le principe du contradictoire ?Le principe du contradictoire est un fondement du droit procédural, garantissant que chaque partie a la possibilité de présenter ses arguments. L’article 16 du code de procédure civile énonce que : « Le juge doit veiller au respect du principe du contradictoire. » Dans cette affaire, la décision a été rendue par ordonnance mise à disposition au greffe, réputée contradictoire. Cela signifie que les parties ont été informées de la décision et ont eu l’opportunité de s’exprimer sur les éléments de fait et de droit avant que la décision ne soit prise. Ainsi, le magistrat a respecté ce principe fondamental, garantissant l’équité du processus judiciaire. Quelles sont les conséquences de la décision de levée sur la procédure en cours ?La levée de la mesure de protection a des conséquences directes sur la procédure en cours. En effet, selon l’article 5 du code de procédure civile : « Toute personne a droit à un procès équitable. » La levée de la mesure signifie que Madame [P] [H] n’est plus soumise à une protection judiciaire, ce qui entraîne l’extinction de l’objet du litige. Par conséquent, le magistrat a constaté que la demande était devenue sans objet, ce qui met fin à la procédure en cours, respectant ainsi le droit à un procès équitable en évitant des décisions inutiles. |
Magistrat Délégué
Dossier – N° RG 24/02360 – N° Portalis DBZS-W-B7I-ZDNX
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
ORDONNANCE DU 03 Janvier 2025
DEMANDEUR
Monsieur LE DIRECTEUR DE L’EPSM DE L’AGGLOMERATION LILLOISE
Hôpital [4] – [Adresse 1]
Non comparant
DEFENDEUR
Madame [P] [H]
Non comparant
TIERS
Monsieur [V] [Y]
[Adresse 2]
[Localité 3]
Non comparant
MADAME LE PROCUREURE DE LA REPUBLIQUE
Non comparant
COMPOSITION
MAGISTRAT : Aurore JEAN BAPTISTE,, Magistrat délégué
GREFFIER : Laure-Anne REMY
DEBATS
En audience publique du 03 Janvier 2025 qui s’est tenue dans la salle d’audience de L’EPSM de L’AGGLOMERATION LILLOISE, la décision ayant été rendue sur le siège le 03 Janvier 2025.
Ordonnance réputée contradictoire, en dernier ressort, par mise à disposition au greffe le 03 Janvier 2025 par Aurore JEAN BAPTISTE, Magistrat délégué, assisté de Laure-Anne REMY, Greffier.
Vu les pièces visées par l’article R 3211-12 du code de la santé publique ;Vu la décision de levée ;
Attendu qu’en l’espèce, il résulte des pièces versées au dossier, qu’il n’y a plus lieu de statuer sur la situation de l’intéressée puisque Madame [P] [H] a fait l’objet d’une levée de la mesure en date du 02 janvier 2025.
Le magistrat délégué statuant par ordonnance mise à disposition au greffe, réputée contradictoire et en dernier ressort
CONSTATE que la demande est devenue sans objet.
Ainsi jugé et prononcé par mise à disposition au greffe le 03 Janvier 2025.
Le Greffier, Le Magistrat Délégué,
Laure-Anne REMY Aurore JEAN BAPTISTE
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