Un tapuscrit, bien qu’il puisse sembler une preuve tangible d’un travail d’écriture, ne garantit pas la réalité de la paternité d’une œuvre. En effet, il ne permet pas d’établir la date de réalisation ni la consistance du travail, en raison de son absence de datation et des incohérences qu’il peut contenir, telles que des problèmes de pagination. La qualité d’auteur repose sur des éléments plus solides, comme la divulgation de l’œuvre sous un nom spécifique, et non sur des clauses contractuelles qui ne sauraient suffire à prouver l’originalité ou la titularité des droits d’auteur.
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