Journaliste – Licenciement

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Journaliste – Licenciement

Il résulte de l’article L 7112-4 du Code du travail relatif à la rupture du contrat dans les entreprises de journaux et périodiques que  » lorsque l’ancienneté excède quinze années, une commission arbitrale est saisie pour déterminer l’indemnité due « . Cet article précise également qu’en cas de faute grave, ou de fautes répétées, l’indemnité peut être réduite dans une proportion qui est arbitrée par une commission spéciale ou même supprimée.
Au vu de ces dispositions, il n’appartient ni au Conseil de Prud’hommes ni aux juges de statuer sur une demande formulée à ce titre par un journaliste (cela reviendrait à préjuger de la décision de la Commission spécialisée).

Mots clés : Journaliste – Licenciement

Thème : Journaliste – Licenciement

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour d’appel de Versailles | 14 mars 2012 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Qu’est-ce que le délit de travail dissimulé ?

Le délit de travail dissimulé se réfère à la situation où un employeur ne respecte pas les obligations légales liées à l’embauche d’un salarié, notamment en omettant de fournir un contrat de travail écrit ou en ne déclarant pas l’embauche auprès des autorités compétentes.

Ce délit est souvent associé à des pratiques visant à éviter le paiement de cotisations sociales ou à dissimuler la véritable nature de la relation de travail. Cependant, il est important de noter que l’absence d’un contrat écrit ne conduit pas automatiquement à la qualification de travail dissimulé.

Quels sont les éléments constitutifs du délit de travail dissimulé ?

Pour qu’un délit de travail dissimulé soit reconnu, plusieurs éléments doivent être présents. Tout d’abord, il doit y avoir une relation de travail entre l’employeur et le salarié, ce qui implique que le salarié effectue un travail sous l’autorité de l’employeur.

Ensuite, l’employeur doit avoir omis de respecter les formalités légales, telles que la déclaration préalable à l’embauche et la remise de bulletins de salaire. Toutefois, il est déterminant que cette omission soit intentionnelle, c’est-à-dire que l’employeur ait agi délibérément pour se soustraire à ses obligations.

Quelle a été la décision de la Cour d’appel de Riom dans cette affaire ?

Dans l’affaire jugée par la Cour d’appel de Riom le 7 mai 2012, il a été établi que l’association employeur n’avait pas respecté les formalités de déclaration préalable à l’embauche et n’avait pas remis de bulletins de salaire à la comédienne.

Cependant, la cour a constaté que l’employeur ne considérait pas la relation comme un contrat de travail. De plus, il a été jugé que les irrégularités n’étaient pas le résultat d’une intention délibérée de l’employeur de se soustraire à ses obligations sociales.

Quelles sont les conséquences pour le salarié en cas de délit de travail dissimulé ?

Selon l’article L 8223-1 du code du travail, si un employeur se soustrait intentionnellement aux formalités de déclaration préalable à l’embauche ou à la délivrance d’un bulletin de paie, le salarié a droit à une indemnité forfaitaire.

Cette indemnité est égale à six mois de salaire en cas de rupture de la relation de travail. Cela vise à protéger les droits des salariés et à dissuader les employeurs de recourir à des pratiques de travail dissimulé.


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