Isolement maintenu malgré les débats privés

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Isolement maintenu malgré les débats privés

L’Essentiel : Dans le cadre d’une procédure judiciaire, une ordonnance a été rendue le 04 février 2025, à 14h40, concernant une mesure d’isolement. Le tribunal a autorisé le maintien de cette mesure pour une prévenue, après examen des éléments de l’affaire, bien que les détails des débats aient été tenus non publics. Les dépens liés à cette procédure ont été laissés à la charge de l’État, ce qui signifie que les frais engendrés ne seront pas imputés à la prévenue ou à d’autres parties impliquées. Cette ordonnance, susceptible d’appel, souligne l’importance des mesures de protection dans le cadre judiciaire.

Contexte de la décision

Dans le cadre d’une procédure judiciaire, une ordonnance a été rendue le 04 février 2025, à 14h40, concernant une mesure d’isolement. Cette décision a été prononcée publiquement par sa mise à disposition au greffe.

Mesure d’isolement

Le tribunal a autorisé le maintien de la mesure d’isolement d’une personne désignée comme une prévenue. Cette décision a été prise après examen des éléments de l’affaire, bien que les détails des débats aient été tenus non publics.

Conséquences financières

Les dépens liés à cette procédure ont été laissés à la charge de l’État, ce qui signifie que les frais engendrés par cette décision ne seront pas imputés à la prévenue ou à d’autres parties impliquées dans l’affaire.

Conclusion

Cette ordonnance, susceptible d’appel, souligne l’importance des mesures de protection dans le cadre de la procédure judiciaire, tout en respectant les protocoles de confidentialité entourant les débats.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la légalité de la mesure d’isolement autorisée par le juge ?

La légalité de la mesure d’isolement est encadrée par plusieurs dispositions législatives, notamment celles du Code de la santé publique et du Code pénal.

Selon l’article L3216-1 du Code de la santé publique, « les mesures de soins sans consentement peuvent être prises lorsque la personne est atteinte d’une maladie mentale et que son état nécessite une protection immédiate ».

Cette disposition souligne que l’isolement peut être justifié par la nécessité de protéger la santé de la personne concernée, ainsi que celle des autres.

De plus, l’article 16-1 du Code civil stipule que « chacun a droit au respect de sa dignité ».

Il est donc essentiel que la mesure d’isolement soit proportionnée et justifiée par des raisons médicales.

En outre, l’article 5 de la Convention européenne des droits de l’homme garantit le droit à la liberté et à la sécurité, ce qui implique que toute privation de liberté doit être légale et justifiée.

Ainsi, la décision du juge doit être fondée sur des éléments concrets et vérifiables, en tenant compte des droits de la personne concernée.

Quelles sont les implications des dépens laissés à la charge de l’État ?

Les dépens, qui désignent les frais de justice, sont régis par l’article 696 du Code de procédure civile, qui précise que « les dépens comprennent les frais de l’instance, les frais d’expertise et les frais de signification ».

En laissant les dépens à la charge de l’État, le juge indique que les frais liés à la procédure ne seront pas supportés par la personne concernée, mais par l’administration.

Cette décision peut être interprétée comme une reconnaissance de la situation particulière de la personne, qui pourrait ne pas avoir les moyens de faire face à ces frais.

De plus, l’article 700 du Code de procédure civile permet au juge d’accorder une indemnité à la partie qui a gagné le procès, ce qui peut également influencer la décision concernant les dépens.

Il est donc important de noter que la prise en charge des dépens par l’État peut avoir des conséquences financières pour ce dernier, mais également pour la personne concernée, en lui permettant d’accéder à la justice sans obstacle financier.

– N° RG 25/00203 – N° Portalis DB2Y-W-B7J-CD2UF
TRIBUNAL JUDICIAIRE DE MEAUX
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ORDONNANCE
statuant sur la poursuite d’une mesure d’isolement

Dossier N° RG 25/00203 – N° Portalis DB2Y-W-B7J-CD2UF – Mme [G] [H]
Ordonnance du 04 février 2025
Minute n°25/ 122

AUTEUR DE LA SAISINE :

Le DIRECTEUR DU CENTRE HOSPITALIER de [Localité 5],
agissant par agissant par M. [F] [I] , directeur du [4],
élisant domicile en cette qualité au centre hospitalier de [Localité 5] : [Adresse 1],

PERSONNE FAISANT L’OBJET DES SOINS :

Mme [G] [H]
née le 19 Mai 1993
demeurant [Adresse 3]
actuellement hospitalisée au centre hospitalier de [Localité 5],

PARTIE JOINTE :

Monsieur le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE
près le tribunal judiciaire de MEAUX,
ayant domicile élu au palais de justice de Meaux :
[Adresse 2]

Nous, Claire ESCARAVAGE-CHARIAU, magistrat du siège du tribunal judiciaire de Meaux, assistée de Laurence MATHIEU-VANDEWOORDE, greffier, avons rendu la présente ordonnance.

[DÉBATS NON PUBLICS – Motivation de la décision occultée]
PAR CES MOTIFS,

Statuant par ordonnance susceptible d’appel, prononcée publiquement par sa mise à disposition au greffe le 04 février 2025 à 14h40,

AUTORISONS le maintien de la mesure d’isolement de Mme [G] [H] ;

LAISSONS les dépens à la charge de l’Etat.

Le greffier Le juge


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