L’Essentiel : L’affaire repose sur l’article 908 du code de procédure civile, qui encadre les délais d’appel. Une demande d’observations écrites a été soumise le 5 décembre 2024, sans réponse des parties. L’appelante a manqué le délai pour conclure, compromettant ainsi la validité de sa déclaration d’appel. En conséquence, la caducité de cette déclaration a été prononcée. Il est possible de contester cette ordonnance par un déféré à la cour dans un délai de 15 jours. Les dépens de la procédure seront à la charge de l’appelant, conformément aux règles en vigueur.
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Contexte JuridiqueL’affaire se base sur l’article 908 du code de procédure civile, qui régit les délais et les procédures à suivre dans le cadre d’un appel. Demande d’ObservationsUne demande d’observations écrites a été formulée le 5 décembre 2024, mais aucune réponse n’a été fournie par les parties concernées. Non-Conformité de l’AppelanteL’appelante n’a pas respecté le délai imparti pour conclure, ce qui a conduit à des conséquences sur la validité de sa déclaration d’appel. Décision de CaducitéEn raison de l’absence de conclusions dans le délai requis, la décision a été prise de prononcer la caducité de la déclaration d’appel. Possibilité de DéféréIl est précisé que cette ordonnance peut être contestée par un déféré à la cour dans un délai de 15 jours à compter de sa date. Responsabilité des DépensLes dépens liés à cette procédure sont laissés à la charge de l’appelant, conformément aux règles en vigueur. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la portée de l’article 908 du code de procédure civile dans le cadre de la caducité de la déclaration d’appel ?L’article 908 du code de procédure civile stipule que : « La déclaration d’appel doit être faite dans un délai de quatre mois à compter de la notification de la décision. L’appelant doit conclure dans un délai de trois mois à compter de l’enregistrement de la déclaration d’appel. » Dans le cas présent, l’appelante n’a pas conclu dans le délai imparti, ce qui entraîne la caducité de sa déclaration d’appel. Cette caducité est une conséquence directe de l’absence de conclusions dans le délai fixé par la loi. Il est donc essentiel pour les parties de respecter ces délais afin de garantir le bon déroulement de la procédure d’appel. En l’absence de conclusions, la cour est en droit de prononcer la caducité de la déclaration d’appel, comme cela a été fait dans cette affaire. Quelles sont les conséquences de la caducité de la déclaration d’appel ?La caducité de la déclaration d’appel entraîne plusieurs conséquences juridiques. Tout d’abord, selon l’article 909 du code de procédure civile : « La caducité de la déclaration d’appel entraîne la perte de tout droit d’appel. » Cela signifie que l’appelant ne pourra plus contester la décision initiale devant la cour d’appel. De plus, la décision de première instance devient définitive et exécutoire. En outre, l’article 700 du code de procédure civile précise que : « La partie qui succombe peut être condamnée aux dépens. » Dans ce cas, les dépens sont laissés à la charge de l’appelant, ce qui implique qu’il devra supporter les frais liés à la procédure d’appel, même si celle-ci n’a pas abouti. Quels sont les recours possibles après la décision de caducité ?Suite à la décision de caducité, l’article 905 du code de procédure civile prévoit que : « La décision de caducité peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans un délai de 15 jours. » Cela signifie que l’appelant a la possibilité de contester cette décision en introduisant un recours. Il est important de noter que ce recours doit être exercé dans le délai imparti, sous peine de voir la décision de caducité devenir définitive. Le déféré doit être motivé et démontrer les raisons pour lesquelles la caducité ne devrait pas être prononcée. En cas d’acceptation du déféré, l’appelant pourrait retrouver la possibilité de poursuivre son appel, mais cela dépendra des circonstances de l’affaire et des arguments présentés. |
Chambre civile 1-2
N° RG 24/05875 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WXUG
Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle
Date de l’acte de saisine : 04 Septembre 2024
Date de saisine : 04 Septembre 2024
Nature de l’affaire : Demande en paiement des loyers et des charges et/ou tendant à faire prononcer ou constater la résiliation pour défaut de paiement ou défaut d’assurance et ordonner l’expulsion
Décision attaquée : n° 1124000244 rendue par le Juridiction de proximité d'[Localité 1] le 27 Juin 2024
Appelante :
Madame [L] [C], représentant : Me Philippe-emmanuel MILLET de la SELAS MILAN, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 94
Intimés :
Madame [Y] [M] épouse [Z], représentant : Me Patricia POULIQUEN-GOURMELON, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 23 – N° du dossier 092024
Madame [E] [M] épouse [K], représentant : Me Patricia POULIQUEN-GOURMELON, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 23 – N° du dossier 092024
Madame [X] [M], représentant : Me Patricia POULIQUEN-GOURMELON, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 23 – N° du dossier 092024
Monsieur [P] [M], représentant : Me Patricia POULIQUEN-GOURMELON, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 23 – N° du dossier 092024
ORDONNANCE DE CADUCITÉ
(Article 908 du code de procédure civile)
Nous, Philippe JAVELAS, magistrat de la mise en état
Assisté de Anne-Sophie COURSEAUX, Faisant fonction de greffière,
Vu la demande d’observations écrites en date du 05 Décembre 2024
Vu l’absence d’observations écrites
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel,
Rappelons que la présente ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans les 15 jours de sa date,
Laissons les dépens à la charge de l’appelant.
le 07 Janvier 2025
Le greffier Le magistrat de la mise en état
Copie au dossier
Copie aux avocats
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