Inobservation des délais procéduraux et conséquences sur la recevabilité des demandes.

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Inobservation des délais procéduraux et conséquences sur la recevabilité des demandes.

L’Essentiel : L’appelante, représentée par Me [E] TIMARY, n’a pas répondu aux demandes du conseil de l’intimé, entraînant une demande d’ordonnance de caducité. Elle n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti, fixé au 2 décembre 2024. En conséquence, la caducité de la déclaration d’appel a été prononcée d’office, conformément à l’article 906-2 du code de procédure civile. Malgré cette décision, l’appelante peut contester l’ordonnance devant la Cour dans un délai de 15 jours. De plus, elle a été condamnée aux dépens, devant assumer les frais de la procédure en raison de son inaction.

Absence de Réponse de l’Appelante

L’appelante, représentée par Me [E] TIMARY, n’a pas répondu aux demandes formulées par le conseil de l’intimé. Un message a été notifié le 27 décembre 2024 via RPVA, sollicitant une ordonnance de caducité en raison de l’absence de conclusions de l’appelante.

Délai de Conclusion Non Respecté

L’appelante n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti par l’article 906-2 du code de procédure civile, qui était fixé au 2 décembre 2024 à minuit. De plus, son conseil n’a pas donné signe de vie depuis cette date, renforçant l’absence de réaction de la part de l’appelante.

Décision de Caducité

En vertu de l’article 906-2 du code de procédure civile, il a été décidé de prononcer d’office la caducité de la déclaration d’appel. Cette décision est fondée sur le non-respect des délais de conclusion par l’appelante.

Possibilité de Recours

L’ordonnance rendue pourra être contestée devant la Cour par simple requête dans un délai de 15 jours à compter de sa date. Cela offre à l’appelante une possibilité de recours malgré la caducité prononcée.

Condamnation aux Dépens

L’appelante a été condamnée aux entiers dépens, ce qui implique qu’elle devra prendre en charge les frais liés à la procédure en raison de son inaction.

Date de la Décision

La décision a été rendue à [Localité 5] le 08 janvier 2025, signée par le Greffier et le Président.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la conséquence de l’absence de conclusions dans le délai imparti par l’article 906-2 du code de procédure civile ?

L’absence de conclusions dans le délai imparti par l’article 906-2 du code de procédure civile entraîne la caducité de la déclaration d’appel.

En effet, cet article stipule que :

« L’appelant doit conclure dans un délai de trois mois à compter de l’enregistrement de l’appel. À défaut, la déclaration d’appel est caduque. »

Dans le cas présent, l’appelante n’a pas déposé ses conclusions avant le 2 décembre 2024, ce qui a conduit à la décision de prononcer d’office la caducité de sa déclaration d’appel.

Cette règle vise à garantir la célérité des procédures judiciaires et à éviter que les affaires ne stagnent indéfiniment.

Il est donc essentiel pour les parties de respecter les délais fixés par la loi afin de préserver leurs droits et d’éviter des conséquences préjudiciables.

Quelles sont les voies de recours possibles contre l’ordonnance de caducité ?

L’ordonnance de caducité peut être contestée par la partie concernée dans un délai de 15 jours à compter de sa date, comme le précise la décision.

En effet, il est mentionné que :

« La présente ordonnance pourra être déférée à la Cour par simple requête dans les 15 jours à compter de sa date. »

Cette possibilité de recours permet à l’appelante de faire valoir ses arguments devant la Cour, même si elle n’a pas respecté le délai de conclusions.

Il est important de noter que la requête doit être motivée et présentée dans le respect des formes prévues par le code de procédure civile.

Ainsi, la partie peut tenter de justifier son retard et espérer que la Cour accepte de réexaminer la situation, bien que cela ne soit pas garanti.

Quelles sont les implications financières de la décision de caducité ?

La décision de caducité entraîne également des implications financières pour l’appelante, qui est condamnée aux entiers dépens.

Cela signifie que, conformément aux règles de procédure civile, elle devra supporter l’ensemble des frais engagés dans le cadre de la procédure d’appel.

L’article 696 du code de procédure civile précise que :

« La partie qui succombe est condamnée aux dépens. »

Dans ce cas, l’appelante, n’ayant pas respecté les délais, est considérée comme la partie succombante.

Les dépens peuvent inclure divers frais, tels que les frais d’huissier, les frais d’avocat, et d’autres coûts liés à la procédure.

Il est donc crucial pour les parties de bien gérer leurs délais et de s’assurer qu’elles respectent les exigences procédurales pour éviter des conséquences financières lourdes.

COUR D’APPEL [E] LYON

8ème chambre

ORDONNANCE [E] CADUCITÉ

(Art. 906-2 du code de procédure civile)

N° RG 24/07169 – N° Portalis DBVX-V-B7I-P4QU

Affaire : Appel Ordonnance Référé, origine Président du TC de [Localité 5], décision attaquée en date du 31 Juillet 2024, enregistrée sous le n° 2024R00990

S.N.C. SNC HPL DHUYS

[Adresse 2]

[Localité 3]

Représentant : Me Basile DE TIMARY, avocat au barreau de LYON, toque : 2725

APPELANTE

Monsieur [K] [B] [R] agissant en qualité de liquidateur judiciaire de la société F 2 EAUX CONCEPT

[Adresse 1]

[Localité 4]

Représentant : Me Jacques AGUIRAUD de la SCP JACQUES AGUIRAUD ET PHILIPPE NOUVELLET, avocat au barreau de LYON, toque : 475

INTIMÉ

Nous, Bénédicte BOISSELET, Président de chambre, assisté de William BOUKADIA, Greffier,

Vu la déclaration d’appel notifiée par Me [P] [N] via RPVA le 12 septembre 2024, à l’encontre de l’ordonnance de référé rendue par le Tribunal de commerce de Lyon le 31 Juillet 2024 sous le n° 2024R00990,

Vu l’enrôlement de cet appel au répertoire général sous le numéro N° RG 24/07169 – N° Portalis DBVX-V-B7I-P4QU,

Vu l’avis de fixation de l’affaire à bref délai, et l’ordonnance du Président de chambre notifiés par le greffe à Me [P] [N] via RPVA le 1er octobre 2024, conformément à l’article 906 du code de procédure civile,

Vu la demande d’observations sur l’éventuelle caducité de la déclaration d’appel pour défaut de dépôt de conclusions d’appelante au greffe dans le délai légal, adressée par le greffe à Me [P] [N] via RPVA le 3 décembre 2024,

Vu l’absence de réponse de Me [E] TIMARY et le message notifié le 27 décembre 2024 via RPVA par le conseil de l’intimé demandant à ce qu’une ordonnance de caducité soit rendue, l’appelante n’ayant pas conclu dans le délai légal,
Attendu que l’appelante n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti par l’article 906-2 du code de procédure civile, soit au plus tard le 2 décembre 2024 à minuit, et que son conseil ne s’est pas manifesté depuis.
PAR CES MOTIFS

Vu l’article 906-2 du code de procédure civile,

Prononçons d’office la caducité de la déclaration d’appel,

Disons que la présente ordonnance pourra être déférée à la Cour par simple requête dans les 15 jours à compter de sa date,

Condamnons l’appelante aux entiers dépens.

Fait à [Localité 5], le 08 Janvier 2025

Le Greffier Le Président


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