Indemnités kilométriques du salarié

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Indemnités kilométriques du salarié

Les indemnités kilométriques éventuellement allouées au salarié couvrent la dépréciation de la voiture, les frais de réparation et d’entretien, l’usure des pneus, la consommation de carburant, mais également les primes d’assurance.

Il n’existe pas d’obligation légale conventionnelle ou contractuelle faite à l’employeur de prendre en charge l’assurance des déplacements professionnels du salarié faits dans son propre véhicule (même si selon le principe, l’employeur doit couvrir intégralement les frais exposés par le salarié pour les besoins de sa profession).

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les conditions de validité d’une clause de non-concurrence ?

La clause de non-concurrence insérée dans le contrat de travail doit respecter plusieurs conditions pour être juridiquement valide.

Tout d’abord, elle doit répondre à un besoin légitime de l’employeur. Cela signifie que la nature de l’emploi doit justifier cette restriction. Par exemple, un salarié ayant accès à des informations sensibles ou stratégiques pour l’entreprise peut être soumis à une telle clause.

Ensuite, la clause doit être limitée dans l’espace et le temps. Cela implique qu’elle ne doit pas interdire au salarié d’exercer son activité professionnelle de manière excessive, tant sur le plan géographique que temporel.

Enfin, une contrepartie financière est nécessaire. Cela signifie que le salarié doit recevoir une compensation pour la restriction imposée à sa liberté de travailler.

Quel est un exemple typique de clause de non-concurrence ?

Un exemple de clause de non-concurrence pourrait être formulé comme suit :

« En cas de rupture du contrat, le Salarié s’interdit de s’intéresser à quelque titre que ce soit directement ou indirectement à toute activité susceptible de concurrencer en tout ou partie celle de la société.

Cette clause précise également que l’interdiction est limitée à une période d’un an, commençant à courir à la date du départ effectif du salarié.

De plus, elle s’applique sur le territoire de la France et des pays de la communauté européenne où les services de la société sont offerts.

Pour ce qui est de la contrepartie financière, le salarié reçoit un complément de salaire calculé mensuellement.

Quelles sont les implications de la clause de non-concurrence pour le salarié ?

Pour le salarié, la clause de non-concurrence a plusieurs implications importantes.

Tout d’abord, elle limite sa capacité à travailler dans son domaine d’expertise après la rupture de son contrat. Cela peut avoir un impact significatif sur ses opportunités professionnelles et sa carrière.

Ensuite, la clause impose une obligation de confidentialité et de loyauté envers l’employeur, même après la fin de la relation de travail.

Cependant, la contrepartie financière prévue dans la clause peut atténuer cet impact en offrant une compensation pour la période de restriction.

Enfin, il est important de noter que l’employeur a le droit de libérer le salarié de cette interdiction, ce qui peut offrir une certaine flexibilité.

Comment l’employeur peut-il libérer le salarié de la clause de non-concurrence ?

L’employeur a la possibilité de libérer le salarié de la clause de non-concurrence sous certaines conditions.

Pour ce faire, il doit notifier le salarié par écrit, dans un délai déterminé avant la fin de son contrat.

Cette notification doit être claire et précise, indiquant que le salarié est désormais exempté de l’interdiction de non-concurrence.

Cela permet au salarié de retrouver plus facilement un emploi dans son domaine sans être soumis à des restrictions.

Il est donc déterminant pour le salarié de bien comprendre les termes de cette clause et les conditions de sa libération.


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