Inadéquation du paiement et irrecevabilité – Questions / Réponses juridiques

·

·

Inadéquation du paiement et irrecevabilité – Questions / Réponses juridiques

L’appelant est déclaré irrecevable en raison de l’absence de preuve de paiement de la contribution de 225 €, conformément aux articles 964 du code de procédure civile et 1635 bis P du code général des impôts. Le tribunal prononce donc l’irrecevabilité de la déclaration d’appel, ce qui signifie que l’affaire ne sera pas examinée sur le fond. La décision sera notifiée aux parties par le greffe. Il est également précisé qu’une demande de rétractation peut être soumise dans un délai de 15 jours en cas d’erreur, devant le conseiller de la mise en état.. Consulter la source documentaire.

Quelle est la condition d’irrecevabilité de l’appel selon l’article 964 du code de procédure civile ?

L’article 964 du code de procédure civile stipule que l’appel est irrecevable si l’appelant ne justifie pas avoir acquitté la contribution prévue.

Cette contribution est fixée à 225 € selon l’article 1635 bis P du code général des impôts.

Ainsi, l’irrecevabilité de l’appel est fondée sur le non-paiement de cette contribution, ce qui a été constaté dans la décision rendue.

Il est donc impératif pour l’appelant de prouver qu’il a bien acquitté cette somme pour que son appel soit recevable.

En l’absence de cette preuve, le tribunal est contraint de déclarer l’appel irrecevable, comme cela a été le cas dans cette affaire.

Quelles sont les conséquences de l’irrecevabilité de l’appel ?

L’irrecevabilité de l’appel entraîne la nullité de la déclaration d’appel, ce qui signifie que l’affaire ne sera pas examinée sur le fond.

Cela a pour effet de maintenir la décision de première instance, sans possibilité de réexamen par la cour d’appel.

De plus, l’article 964 précise que l’irrecevabilité peut être soulevée d’office par la cour, ce qui souligne l’importance du respect des conditions de recevabilité.

Il est également important de noter que la décision d’irrecevabilité sera notifiée aux parties par le greffe, comme mentionné dans la décision.

Enfin, l’ordonnance peut faire l’objet d’une demande de rétractation dans un délai de 15 jours, permettant ainsi à l’appelant de corriger la situation si une erreur a été commise.

Cette possibilité de rétractation est un dernier recours pour l’appelant afin de tenter de faire valoir ses droits.


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chat Icon