Imposition

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Imposition

M.X ancien présentateur de Télévision sur TF1 s’est vu imposé par le Fisc, une cotisation supplémentaire d’impôt sur le revenu. Ce redressement trouvait sa justification dans le versement par la chaîne d’une somme de 300 000 euros correspondant à 75 % d’une indemnité de protocole d’accord transactionnel.

M.X a contesté cette imposition supplémentaire mais sans succès. Aux termes de l’article 79 du code général des impôts, les traitements, indemnités, émoluments, salaires, pensions et rentes viagères concourent à la formation du revenu global servant de base à l’impôt sur le revenu.

Toutefois, une indemnité versée à l’occasion de la rupture d’un contrat de travail, qu’il soit à durée indéterminée ou à durée déterminée, ne peut être regardée comme ayant le caractère de dommages et intérêts non imposables que si elle a pour objet de compenser un préjudice autre que celui résultant de la perte d’un revenu.

Mots clés : imposition

Thème : Imposition

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour administrative d’appel de Paris | 18 mars 2009 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quel était le rôle de Mlle X dans le court métrage ?

Mlle X a participé en tant qu’actrice au tournage d’un court métrage réalisé par M. Z., qui est le gérant de la SARL STELLAIRE PRODUCTIONS.

Cette implication en tant qu’actrice est déterminante pour comprendre la nature de son engagement et les attentes qu’elle avait vis-à-vis de sa rémunération.

Il est important de noter que, dans le secteur de l’audiovisuel, les rôles d’acteurs peuvent varier considérablement, allant de simples figurants à des rôles principaux, ce qui peut influencer les conditions de travail et de rémunération.

Quelles étaient les revendications de Mlle X auprès du Conseil de prud’hommes ?

Mlle X a saisi le Conseil de prud’hommes de Paris en invoquant qu’elle avait été engagée sous un contrat à durée déterminée.

Elle a affirmé qu’elle n’avait pas été déclarée ni payée pour son travail, malgré une promesse verbale de rémunération.

Cette situation soulève des questions importantes sur la nature des contrats dans le secteur audiovisuel, notamment en ce qui concerne les engagements verbaux et les obligations de déclaration des employeurs.

Quelle a été la décision des juges concernant les demandes de Mlle X ?

Les juges ont rejeté les demandes de Mlle X, considérant que l’équipe des techniciens et des acteurs avait participé au tournage bénévolement.

Cette décision repose sur l’interprétation de l’article L 7121-3 du code du travail, qui stipule que la reconnaissance d’un contrat de travail nécessite l’existence d’une rémunération, même verbale.

Dans ce cas, les juges n’ont pas trouvé de preuve suffisante d’une telle rémunération, ce qui a conduit à leur décision.

Quelles sont les implications de l’article L 7121-3 du code du travail dans cette affaire ?

L’article L 7121-3 du code du travail stipule que tout contrat par lequel une personne s’assure, moyennant rémunération, le concours d’un artiste est présumé être un contrat de travail.

Cependant, cette présomption ne s’applique que si une rémunération est effectivement prévue, même de manière verbale.

Dans le cas de Mlle X, les juges ont conclu qu’il n’y avait pas de preuve d’une telle rémunération, ce qui a conduit à la non-reconnaissance d’un contrat de travail.

Quel est le contexte juridique de cette jurisprudence ?

Cette jurisprudence a été rendue par la Cour d’appel de Paris le 18 décembre 2008, dans le cadre d’une affaire impliquant des acteurs et techniciens du secteur audiovisuel.

Elle met en lumière les défis juridiques auxquels sont confrontés les artistes du spectacle, notamment en ce qui concerne la reconnaissance de leurs droits en tant que travailleurs.

Le contexte français, avec ses lois spécifiques sur le travail et le spectacle, joue un rôle déterminant dans la détermination des droits et obligations des parties impliquées.


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