Fixation du Prix de Référence pour l’Agrément des Exploitants : Cadre Réglementaire selon l’Article L212-28 du Code du Cinéma

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Fixation du Prix de Référence pour l’Agrément des Exploitants : Cadre Réglementaire selon l’Article L212-28 du Code du Cinéma

Quelles sont les conditions pour obtenir l’agrément prévu à l’article L. 212-27 du Code du cinéma ?

Pour obtenir l’agrément prévu à l’article L. 212-27, le président du Centre national du cinéma et de l’image animée doit s’assurer que certaines conditions sont remplies. Il doit notamment vérifier, à partir de données économiques mesurables, que l’exploitant a fixé un prix de référence par place. Ce prix doit tenir compte de l’évolution du prix moyen des entrées vendues à l’unité par l’exploitant, de la situation du marché de l’exploitation, ainsi que des effets constatés et attendus de la formule d’accès. Ces éléments sont cruciaux pour garantir que l’agrément est accordé dans un cadre économique juste et équilibré.

Quel est le rôle du prix de référence dans le cadre de l’agrément ?

Le prix de référence joue un rôle central dans le cadre de l’agrément. Il sert d’assiette à la rémunération des ayants droit, ce qui signifie qu’il détermine la base sur laquelle les revenus seront calculés pour les titulaires de droits d’auteur et autres ayants droit. De plus, le prix de référence doit être fixé en tenant compte de divers facteurs économiques, tels que l’évolution des prix des entrées et la situation du marché, afin d’assurer une rémunération équitable et proportionnelle aux recettes générées par l’exploitation.

Comment est déterminé le taux de participation proportionnelle aux recettes ?

Le taux de participation proportionnelle aux recettes est déterminé de manière à être identique au taux convenu pour les entrées vendues à l’unité. Cela signifie que la rémunération des ayants droit est directement liée aux recettes générées par les ventes de billets, garantissant ainsi une équité dans la distribution des revenus. Cette approche vise à aligner les intérêts des exploitants avec ceux des ayants droit, en s’assurant que les deux parties bénéficient de la performance économique de l’exploitation.

Quel décret précise le contenu et la durée minimale des engagements de l’exploitant ?

Un décret en Conseil d’Etat, pris après avis de l’Autorité de la concurrence, est chargé de préciser le contenu et la durée minimale des engagements de l’exploitant. Ce décret est essentiel pour établir un cadre réglementaire clair et transparent, garantissant que les engagements pris par l’exploitant sont conformes aux exigences légales et aux attentes du marché. Il permet également de protéger les intérêts des ayants droit en s’assurant que les exploitants respectent leurs obligations contractuelles.

Source :
Article L212-28 du Code du cinéma et de l’image animée
Pour accorder l’agrément prévu à l’article L. 212-27, le président du Centre national du cinéma et de l’image animée doit s’assurer, à partir de données économiques mesurables, notamment de celles que l’exploitant joint à sa demande, qu’un prix de référence par place est fixé en tenant compte de l’évolution du prix moyen des entrées vendues à l’unité par l’exploitant, de la situation du marché de l’exploitation et des effets constatés et attendus de la formule d’accès. Le prix de référence sert d’assiette à la rémunération des ayants droit. Le taux de participation proportionnelle aux recettes est identique au taux convenu pour les entrées vendues à l’unité. Un décret en Conseil d’Etat pris après avis de l’Autorité de la concurrence précise le contenu et la durée minimale des engagements de l’exploitant.

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