Médiamétrie réalise des études d’audience pour les médias audiovisuels, y compris la radio, à travers l’enquête « 126 000 Radio ». Fun Radio a souscrit à ce service, mais un animateur a incité les auditeurs à déclarer faussement leur écoute de la station lors des enquêtes. Cette manœuvre a conduit Médiamétrie à corriger les résultats, considérant qu’ils étaient faussés. La Cour d’appel de Paris a confirmé que Fun Radio avait manqué à ses obligations contractuelles, bien que les corrections ne puissent s’étendre au-delà de la période de fraude, le risque de rémanence des réponses étant incertain.. Consulter la source documentaire.
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Qu’est-ce que l’enquête « 126 000 Radio » ?L’enquête « 126 000 Radio » est une étude d’audience réalisée par Médiamétrie, qui mesure scientifiquement les audiences des principaux médias audiovisuels, y compris la radio. Cette enquête est effectuée par le biais d’interviews téléphoniques et est publiée par vagues bimestrielles ou trimestrielles. Fun Radio a souscrit un contrat avec Médiamétrie, lui permettant d’utiliser les résultats de cette enquête pour mieux comprendre son audience et adapter ses programmes en conséquence. Quelle a été la réaction de Médiamétrie face à l’incitation à la fraude ?Médaimétrie a réagi en considérant que les résultats d’audience étaient faussés à cause des incitations répétées d’un animateur de Fun Radio. Cet animateur a demandé à ses auditeurs de déclarer qu’ils écoutaient « Fun Radio » lors des enquêtes, même si cela impliquait de mentir. En conséquence, Médiamétrie a corrigé les résultats d’audience pour refléter une mesure plus précise, prenant en compte l’impact de cette campagne sur la participation et les résultats. Quelles sont les implications contractuelles pour Fun Radio ?Fun Radio a violé son contrat avec Médiamétrie en incitant ses auditeurs à fausser les résultats d’audience. Le contrat stipule que le souscripteur doit s’interdire toute initiative pouvant affecter la collecte des résultats d’audience. La Cour d’appel de Paris a confirmé que le comportement délibéré de l’animateur constituait un manquement aux obligations contractuelles, ce qui a des conséquences sur la crédibilité des résultats d’audience. Comment la Cour d’appel a-t-elle jugé la situation ?La Cour d’appel de Paris a jugé que Fun Radio avait manqué à ses obligations contractuelles en raison des actions répétées de son animateur. Cependant, elle a également noté que les corrections apportées aux enquêtes d’audience ne pouvaient s’étendre au-delà de la période de fraude. Le risque de « rémanence » des réponses des auditeurs était considéré comme hypothétique, ce qui signifie que même les auditeurs fidèles pourraient ne pas continuer à appliquer les incitations à long terme. |
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