Le droit moral de l’auteur, en l’occurrence M. César Baldaccini, n’est pas affecté par le déplacement de sa statue de la place Tolozan. En effet, l’œuvre, intitulée « l’homme du futur », ne trouve pas son essence dans ce quartier, qui ne présente pas de caractéristiques futuristes. De plus, la présence d’une statue identique ailleurs prouve que l’esprit de l’œuvre n’est pas intrinsèquement lié à son emplacement initial. Ainsi, le tribunal a statué que le déplacement géographique ne porte pas atteinte au droit moral de l’auteur, préservant ainsi l’intégrité de sa création.
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