Le droit moral de l’architecte n’est pas absolu, comme l’illustre l’affaire du Musée de l’Arles. L’architecte, dont l’œuvre était destinée à accueillir des collections, a vu sa demande d’indemnisation rejetée. Le musée a pu réaliser des travaux d’extension sans son accord, afin d’exposer un bateau gallo-romain. La nécessité d’adapter l’édifice à un besoin nouveau a prévalu, et les modifications apportées respectaient l’harmonie du bâtiment. Ainsi, l’architecte n’a pas prouvé que ces changements étaient disproportionnés par rapport à l’objectif visé, soulignant la flexibilité requise pour les bâtiments utilitaires.
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