La diffamation entre fonctionnaires soulève des enjeux juridiques spécifiques. Dans une affaire, un maire a été condamné pour avoir diffamé un fonctionnaire en le qualifiant à tort de particulier dans un tract. Ce dernier, se sentant visé, a porté l’affaire devant le tribunal. Les juges ont erronément considéré que le syndicaliste était attaqué en tant que délégué syndical, négligeant sa qualité de fonctionnaire, qui était essentielle au délit. Selon la loi du 29 juillet 1881, la nature des propos doit être appréciée en fonction de la fonction de la personne visée, ce qui a conduit à une mauvaise interprétation de la diffamation.
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