L’Essentiel : La Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3 a décidé de se désister de l’appel interjeté contre la décision du Tribunal Judiciaire de [Localité 12] du 09 août 2024. Conformément à l’article 401 du Code de Procédure Civile, ce désistement est un acte unilatéral et n’exige pas d’acceptation. Le tribunal a constaté ce désistement, entraînant l’extinction de l’instance selon les articles 400 et suivants. En conséquence, la société a été condamnée à régler les frais liés à cette instance. La décision a été rendue le 22 janvier 2025 par le Magistrat de la Mise en Etat.
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Désistement de l’appelSociété SCCV SOPPIM NORMANDIE 3, une société civile immobilière de construction vente, a décidé de se désister de l’appel qu’elle avait interjeté contre la décision du Tribunal Judiciaire de [Localité 12] rendue le 09 août 2024. Conformité avec le Code de Procédure CivileCe désistement n’a pas besoin d’être accepté, conformément aux dispositions de l’article 401 du Code de Procédure Civile, qui stipule que le désistement est un acte unilatéral. Constatation du désistementEn vertu des articles 400 et suivants, ainsi que des articles 785 et 790 du Code de Procédure Civile, le tribunal a constaté le désistement de la société et a prononcé l’extinction de l’instance. Condamnation aux fraisLa Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3 a été condamnée à payer les frais liés à l’instance qui a été éteinte. Date et autoritéCette décision a été rendue à [Localité 12] le 22 janvier 2025 par le Magistrat de la Mise en Etat. Une copie de cette décision a été adressée aux avocats, notamment à Hélène BARTHE-NARI. |
Q/R juridiques soulevées :
Quel est le cadre juridique du désistement d’appel selon le Code de Procédure Civile ?Le désistement d’appel est encadré par les articles 400 et suivants du Code de Procédure Civile. L’article 400 précise que « l’appelant peut se désister de son appel ». Ce désistement est un acte unilatéral qui ne nécessite pas l’accord de l’autre partie. En effet, l’article 401 stipule que « le désistement d’appel est déclaré par le greffier ». Cela signifie que le désistement est effectif dès qu’il est notifié au greffe, sans qu’il soit nécessaire d’obtenir l’acceptation de l’intimé. Ainsi, dans le cas de la Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3, son désistement a été constaté conformément à ces dispositions, entraînant l’extinction de l’instance. Quelles sont les conséquences du désistement d’appel sur l’instance ?Les conséquences du désistement d’appel sont régies par les articles 785 et 790 du Code de Procédure Civile. L’article 785 indique que « le désistement d’appel entraîne l’extinction de l’instance ». Cela signifie que toutes les procédures en cours liées à cet appel sont annulées. De plus, l’article 790 précise que « le désistement d’appel n’entraîne pas la perte du droit d’agir en justice ». Cela permet à la partie qui se désiste de pouvoir éventuellement réintroduire une action sur le même fondement à l’avenir. Dans le cas présent, la décision du Tribunal de [Localité 12] du 09 août 2024 est donc devenue définitive suite au désistement de la Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3. Qui supporte les frais de l’instance éteinte suite à un désistement d’appel ?La question des frais de l’instance éteinte est abordée dans le cadre des dispositions générales du Code de Procédure Civile. En effet, l’article 696 stipule que « la partie qui succombe est condamnée aux dépens ». Dans le cas d’un désistement, la partie qui se désiste peut être condamnée aux frais de l’instance. Dans cette affaire, la Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3 a été condamnée aux frais de l’instance éteinte, ce qui est conforme à la jurisprudence et aux règles de procédure civile. Ainsi, même si le désistement n’a pas besoin d’être accepté, il entraîne des conséquences financières pour la partie qui choisit de se désister. |
DE [Localité 12]
1ère Chambre civile
ORDONNANCE D’EXTINCTION D’INSTANCE
N° RG 24/02401 – N° Portalis DBVC-V-B7I-HQCK
Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3 société civile immobilière de construction vente, au capital de
1540 €, inscrite au RCS de [Localité 15]
[Adresse 2]
DE
[Localité 5]
Représentée par Me Aurélie VIELPEAU, avocat au barreau de CAEN – N° du dossier 6434
APPELANTE
Société S.A. ALLIANZ IARD es qualité d’assureur de la SA LAUVERGNAT PERE ET FILS et de la Sté
SOPPIM NORMANDIE 3, société d’assurances, inscrite au RCS de [Localité 13]
[Adresse 1]
[Localité 11]
Société MUTUELLE DES ARCHITECTES FRANÇAIS (MAF) Es qualité d’assureur de Monsieur [O] et de la société BMPC,
[Adresse 4]
[Localité 9]
Société S.A. SMA SA anciennement SAGENA, es qualité d’assureur de la société IBATEC, inscrite au RCS de [Localité 14]
[Adresse 10]
[Localité 8]
Société MMA IARD ASSURANCES MUTUELLES Es qualité d’assureur de la SARL LECOQ TP, société d’assurance mutuelle à cotisations fixes, inscrite au RCS du MANS
[Adresse 3]
[Localité 6]
Société S.A. MMA IARD Es qualité d’assureur de la SARL LECOQ TP, inscrite au RCS du MANS
[Adresse 3]
[Localité 7]
INTIMEES
Nous, Hélène BARTHE-NARI, Président de chambre, chargé de la Mise en Etat,
Que ce désistement n’a pas besoin d’être accepté, conformément aux termes de l’article 401 du Code de Procédure Civile ;
Vu les articles 400 et suivants, 785 et 790 du Code de Procédure Civile,
Constatons le désistement et l’extinction de l’instance,
Condamnons Société SCCV SOPPIM NORMANDIE 3 société civile immobilière de construction vente, aux frais de l’instance éteinte.
Fait à [Localité 12], le 22 Janvier 2025
Le Magistrat de la Mise en Etat
Copie adressée
aux avocats
Hélène BARTHE-NARI
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