Désistement et partage des frais : enjeux procéduraux et conséquences financières.

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Désistement et partage des frais : enjeux procéduraux et conséquences financières.

L’Essentiel : L’affaire concerne la S.A.S. WILSAM, représentée par des co-liquidateurs judiciaires, et la S.A.S. OPCI UIR 1230. Le 21 novembre 2024, la S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIÉS a notifié son désistement de l’instance. Bien que la S.A.S. OPCI UIR 1230 n’ait pas contesté ce désistement, elle l’a accepté le 7 janvier 2025, proposant un partage des frais. Ce désistement a été déclaré parfait, entraînant l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal, chaque partie conservant à sa charge les frais engagés.

Contexte de l’affaire

L’affaire concerne une procédure judiciaire impliquant la S.A.S. WILSAM, représentée par des co-liquidateurs judiciaires de la S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIÉS, ainsi que la S.A.S. OPCI UIR 1230. Les articles 394 et suivants ainsi que l’article 787 du code de procédure civile sont cités comme fondement légal de la procédure.

Désistement de l’instance

Le 21 novembre 2024, la S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIÉS a notifié par voie électronique son désistement de l’instance engagée. Ce désistement a été effectué par les co-liquidateurs judiciaires, Maître [N] [E], Maître [P] [G], et Maître [X] [Z].

Réaction de la S.A.S. OPCI UIR 1230

La S.A.S. OPCI UIR 1230 n’a pas soulevé de fin de non-recevoir ni conclu au fond, rendant l’acceptation du désistement non nécessaire. Cependant, le 7 janvier 2025, elle a accepté le désistement et a proposé que les frais et dépens soient partagés entre les parties.

Conséquences du désistement

Le désistement a été déclaré parfait, entraînant l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal. Chaque partie conservera à sa charge les frais et dépens qu’elle a exposés dans le cadre de cette procédure.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la portée de l’article 567-1-1 du code de procédure pénale dans le cadre d’un pourvoi en cassation ?

L’article 567-1-1 du code de procédure pénale stipule que la Cour de cassation doit examiner la recevabilité du recours ainsi que les pièces de procédure avant de se prononcer sur le pourvoi.

Cet article précise que si aucun moyen de nature à permettre l’admission du pourvoi n’est constaté, la Cour doit déclarer le pourvoi non admis.

Ainsi, la Cour de cassation, dans l’affaire en question, a appliqué cette disposition en constatant l’absence de moyens suffisants pour justifier l’admission du pourvoi.

Il est donc essentiel de comprendre que la recevabilité du recours est une étape préliminaire et cruciale dans le processus de la Cour de cassation.

Quelles sont les conséquences d’une déclaration de non-admission d’un pourvoi ?

La déclaration de non-admission d’un pourvoi a pour conséquence immédiate que la décision contestée devient définitive.

En effet, selon l’article 567-1-1, une fois le pourvoi déclaré non admis, cela signifie que la Cour de cassation ne se prononcera pas sur le fond de l’affaire.

Cela implique que les parties doivent se conformer à la décision de la juridiction inférieure, sans possibilité de recours supplémentaire devant la Cour de cassation.

Cette situation souligne l’importance pour les parties de bien préparer leurs moyens de recours afin d’éviter une telle issue.

Comment la Cour de cassation évalue-t-elle la recevabilité d’un pourvoi ?

La Cour de cassation évalue la recevabilité d’un pourvoi en examinant les moyens soulevés par le requérant ainsi que les pièces de la procédure.

L’article 567-1-1 précise que cette évaluation doit être effectuée de manière rigoureuse pour déterminer si les arguments avancés justifient une intervention de la Cour.

Il est important de noter que la Cour ne se prononce pas sur le fond de l’affaire à ce stade, mais uniquement sur la validité des moyens de recours.

Ainsi, une bonne préparation et une argumentation solide sont essentielles pour maximiser les chances d’admission du pourvoi.

Quel est le rôle de la Cour de cassation dans le système judiciaire français ?

La Cour de cassation joue un rôle fondamental dans le système judiciaire français en garantissant l’unité de l’interprétation du droit.

Elle a pour mission de contrôler la conformité des décisions des juridictions inférieures avec la loi, sans se prononcer sur les faits de l’affaire.

L’article 567-1-1 illustre ce rôle en précisant que la Cour doit examiner la recevabilité des recours, assurant ainsi que seuls les pourvois fondés sur des moyens juridiques valables sont examinés.

Cela permet de maintenir la cohérence et la prévisibilité du droit, tout en protégeant les droits des justiciables.

TRIBUNAL
JUDICIAIRE
DE PARIS

18° chambre
3ème section

N° RG 23/13225

N° Portalis 352J-W-B7H-C27F2

N° MINUTE : 2

[1]

[1] C.C.C.
délivrées le :
à Me BOCCON GIBOD (C2477)
Me PIEDELIÈVRE (P0238)

ORDONNANCE
rendue le 08 Janvier 2025

DEMANDEURS

S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIÉS (RCS de Saint Étienne 830 00 451), représentée par Maître [N] [E] et Maître [P] [G], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM
[Adresse 2]
[Localité 4]

Maître [X] [Z], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM
[Adresse 5]
[Localité 3]

représentés par Maître Matthieu BOCCON GIBOD de la S.E.L.A.R.L. LX PARIS- VERSAILLES-REIMS, avocat au barreau de PARIS, avocat postulant, vestiaire #C2477, Maître Alexis GRIMAUD de la S.E.L.A.R.L. LX GRENOBLE, avocat au barreau de GRENOBLE, avocat plaidant

DÉFENDERESSE

S.A.S. OPCI UIR 1230 (RCS de Paris 509 678 652)
[Adresse 1]
[Localité 6]

représentée par Maître Géraldine PIEDELIÈVRE de la S.E.L.A.S. LPA Law, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #P0238

Nous, Sandra PERALTA, Vice-Présidente, juge de la mise en état, assistée de Henriette DURO, Greffier,

Vu les articles 394 et suivants et l’article 787 du code de procédure civile ;

Vu l’assignation délivrée le 13 octobre 2023 par la S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIES, représentée par Maître [N] [E] et Maître [P] [G], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM et Maître [X] [Z], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM ;

Par conclusions notifiées par la voie électronique le 21 Novembre 2024, la S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIÉS, représentée par Maître [N] [E] et Maître [P] [G], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM et Maître [X] [Z], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM se désistent de l’instance engagée.

La S.A.S. OPCI UIR 1230 n’ayant pas présenté de fin de non-recevoir ni conclu au fond, l’acceptation du désistement n’est pas nécessaire. Néanmoins, par conclusions notifiées par la voie électronique le 07 janvier 2025, la S.A.S. OPCI UIR 1230 accepte ce désistement et propose que les frais et dépens soit partagés par chacune des parties.

Ce désistement est donc parfait.

Les parties conserveront chacune à leur charge les frais et dépens qu’elles ont exposés.

PAR CES MOTIFS

Déclarons parfait le désistement de l’instance engagée par la S.E.L.A.R.L. [E] & ASSOCIÉS, représentée par Maître [N] [E] et Maître [P] [G], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM et Maître [X] [Z], ès-qualités de co-liquidateur judiciaire de la S.A.S. WILSAM à l’encontre de la S.A.S. OPCI UIR 1230,

Constatons l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal,

Disons que chacune des parties conservera à sa charge les frais et dépens qu’elle a exposés.

Le Greffier Le Juge de la mise en état
Henriette DURO Sandra PERALTA


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