Désistement et extinction : enjeux procéduraux et conséquences financières.

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Désistement et extinction : enjeux procéduraux et conséquences financières.

L’Essentiel : La SCI LES TROIS FRERES a décidé de se désister de l’appel contre la SCI CST, entraînant l’extinction de l’instance. L’intimé, la SCI CST, n’ayant pas constitué d’avocat, le désistement est considéré comme parfait. Cette décision repose sur les articles 385, 399, 400, 787 et 907 du Code de Procédure Civile. En conséquence, sauf accord contraire, les dépens de l’instance éteinte seront à la charge des appelants, conformément à l’article 399.

Désistement de l’appel

La SCI LES TROIS FRERES a décidé de se désister de l’appel qu’elle avait formé contre la SCI CST.

Absence de représentation

L’intimé, la SCI CST, n’a pas constitué d’avocat pour cette procédure.

Constatation de l’extinction de l’instance

Le désistement de la SCI LES TROIS FRERES est considéré comme parfait, entraînant ainsi l’extinction de l’instance.

Références légales

Cette décision s’appuie sur les articles 385, 399, 400, 787 et 907 du Code de Procédure Civile.

Conséquences financières

Il est établi que, sauf accord contraire entre les parties, les dépens de l’instance éteinte seront à la charge des appelants, conformément à l’article 399 du Code de Procédure Civile.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la présomption d’origine professionnelle des maladies désignées dans un tableau de maladies professionnelles ?

Selon l’article L461-1 du Code de la sécurité sociale, « est présumée d’origine professionnelle toute maladie désignée dans un tableau de maladies professionnelles et contractée dans les conditions mentionnées à ce tableau. »

Cette présomption est essentielle car elle facilite la reconnaissance des maladies professionnelles pour les salariés.

Il est important de noter que cette présomption peut être contestée par l’employeur, qui doit prouver que la maladie ne résulte pas de l’activité professionnelle.

Dans le cas présent, la SAS [5] conteste la prise en charge de la maladie de Mme [C] en arguant que les conditions d’exposition au risque ne sont pas remplies, ce qui soulève des questions sur l’application de cette présomption.

Quelles sont les conditions d’exposition au risque selon le tableau 57 A des maladies professionnelles ?

Le tableau 57 A des maladies professionnelles précise que pour qu’une maladie soit reconnue comme d’origine professionnelle, il faut que l’affection soit objectivée par des examens médicaux, comme une IRM, et que les conditions d’exposition soient remplies.

Il indique que les travaux susceptibles de provoquer des affections périarticulaires comprennent « des travaux comportant des mouvements ou le maintien de l’épaule sans soutien en abduction avec un angle supérieur ou égal à 60° pendant au moins deux heures par jour en cumulé ou avec un angle supérieur ou égal à 90° pendant au moins une heure par jour en cumulé. »

Dans cette affaire, la SAS [5] conteste que Mme [C] ait été exposée à ces conditions de manière suffisante pour justifier la prise en charge de sa maladie.

Les éléments de preuve, tels que les déclarations de la salariée et les constatations de l’enquête administrative, sont cruciaux pour établir si les conditions d’exposition au risque sont effectivement remplies.

Comment la décision de la caisse primaire d’assurance maladie peut-elle être contestée par l’employeur ?

L’employeur peut contester la décision de prise en charge d’une maladie professionnelle en saisissant la commission de recours amiable, comme cela a été fait par la SAS [5].

Si la commission rejette la demande, l’employeur peut alors saisir le tribunal judiciaire pour faire valoir ses arguments.

Dans ce cas, la SAS [5] a soutenu que la maladie de Mme [C] ne remplissait pas les conditions requises par le tableau n°57 des maladies professionnelles, notamment en ce qui concerne la durée et la nature des travaux effectués.

L’article 455 du Code de procédure civile stipule que les parties doivent exposer leurs moyens de manière claire et précise, ce qui est essentiel pour la bonne compréhension des enjeux juridiques par le tribunal.

Quelles sont les conséquences financières d’une décision de prise en charge d’une maladie professionnelle ?

La prise en charge d’une maladie professionnelle par la caisse primaire d’assurance maladie entraîne des conséquences financières pour l’employeur, notamment en termes de cotisations et de remboursements.

L’article 696 du Code de procédure civile prévoit que la partie perdante peut être condamnée aux dépens de l’instance.

Dans cette affaire, la SAS [5] a demandé que la décision de prise en charge soit déclarée inopposable, ce qui aurait des implications financières significatives pour la caisse.

Cependant, le tribunal a déclaré la décision de la caisse opposable, ce qui signifie que la SAS [5] devra assumer les conséquences financières de cette décision, y compris le paiement des dépens.

Quelles sont les implications de la décision du tribunal pour la SAS [5] ?

La décision du tribunal de Nanterre a des implications directes pour la SAS [5], qui a été déboutée de son recours.

Cela signifie que la société doit accepter la décision de la caisse primaire d’assurance maladie de prendre en charge la maladie de Mme [C] au titre de la législation sur les risques professionnels.

En outre, la SAS [5] est condamnée aux dépens, ce qui représente un coût supplémentaire pour l’entreprise.

Cette décision souligne l’importance pour les employeurs de bien documenter les conditions de travail de leurs salariés et de s’assurer que les déclarations faites lors des enquêtes administratives sont précises et vérifiables.

COUR D’APPEL

DE [Localité 4]

2ème chambre section A

ORDONNANCE DE DESISTEMENT

ORDONNANCE N° :

N° RG 24/03381 – N° Portalis DBVH-V-B7I-JLV7

Affaire : Jugement Au fond, origine TJ hors JAF, JEX, JLD, J. EXPRO, JCP de [Localité 4], décision attaquée en date du 29 Août 2024, enregistrée sous le n° 23/00216

SCI LES TROIS FRERES SCI immatriculée au RCS de NIMES sous le N° 509 925 053 Prise en la personne de ses représentants légaux en exercice domiciliés en cette qualité audit siège sis

[Adresse 5]

[Localité 2]

Représentant : Me Clotilde LAMY de la SELARL CABINET LAMY POMIES-RICHAUD AVOCATS ASSOCIES, avocat au barreau de NIMES

APPELANT

SCI CST immatriculée au RCS DE NIMES sous le N° 894881002 prise en la personne de son représentant légal en exercice domicilié es-qualité au siège social sis

[Adresse 1]

[Localité 3]

INTIME

Le 21 Novembre 2024

Nous, Mme Nathalie AZOUARD, présidente de chambre, magistrat de la mise en état, assisté de Mme Céline DELCOURT, greffière,

Attendu que la SCI LES TROIS FRERES a déclaré se désister de l’appel dirigé contre la SCI CST

Attendu que l’intimé n’a pas constitué avocat ;

Attendu que le désistement est parfait, et qu’il convient donc de constater l’extinction de l’instance ;

PAR CES MOTIFS

Vu les articles 385, 399, 400, 787 et 907 du Code de Procédure Civile.

Constatons le désistement d’appel de la SCI LES TROIS FRERES et l’extinction de l’instance ,

Disons que, sauf convention contraire entre les parties, les dépens de l’instance éteinte seront à la charge des appelants comme il est dit à l’article 399 du code de procédure civile.

La greffière, Le magistrat,


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