La société Les pâtes vivantes des halles a engagé une procédure judiciaire contre la SCI du [Adresse 2] et la société Richardière pour contester une somme de 54.639,92 euros. Lors de l’audience du 4 décembre 2024, elle s’est désistée de ses demandes envers Richardière, et un accord a été trouvé avec la SCI. Cet accord stipule l’absence de dette locative au 30 septembre 2024 et le montant du loyer trimestriel dû depuis le 1er mars 2024. Le tribunal a validé cet accord et a condamné la SCI à verser 3.000 euros à la société Les pâtes vivantes des halles.. Consulter la source documentaire.
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Quel est le fondement juridique du désistement d’instance dans cette affaire ?Le désistement d’instance est régi par les articles 394 et 395 du code de procédure civile. Selon l’article 394, « le demandeur peut, en toute matière, se désister de sa demande en vue de mettre fin à l’instance. » Cela signifie qu’une partie peut choisir de retirer sa demande, ce qui met fin à la procédure en cours. L’article 395 précise que « le désistement n’est parfait que par l’acceptation du défendeur. Toutefois, l’acceptation n’est pas nécessaire si le défendeur n’a présenté aucune défense au fond ou fin de non-recevoir au moment où le demandeur se désiste. » Dans cette affaire, la société Les pâtes vivantes des halles a décidé de se désister de son instance à l’égard de la société Richardière, qui a accepté ce désistement. Il en résulte que le désistement est considéré comme parfait, conformément aux dispositions légales. Quelles sont les conséquences de l’accord intervenu entre les parties ?L’accord intervenu entre les parties a des conséquences juridiques importantes, notamment en vertu de l’article 384 du code de procédure civile. Cet article stipule que « l’instance s’éteint accessoirement à l’action par l’effet de la transaction ; l’extinction de l’instance est constatée par une décision de dessaisissement. » Cela signifie que lorsque les parties parviennent à un accord, l’instance peut être éteinte, et le juge doit donner force exécutoire à cet accord. Dans le cas présent, la société Les pâtes vivantes des halles et la SCI du [Adresse 2] ont reconnu l’absence de toute dette locative au 30 septembre 2024 et se sont engagées à communiquer les états récapitulatifs de charges. Cet accord a donc conduit à l’extinction de l’instance, et le juge a conféré force exécutoire à cet accord, ce qui signifie qu’il est désormais contraignant pour les parties. Comment sont déterminés les dépens et les frais dans cette affaire ?Les dépens et les frais sont régis par les dispositions du code de procédure civile, notamment l’article 700. Cet article stipule que « le juge peut, dans sa décision, condamner la partie perdante à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés par celle-ci et non compris dans les dépens. » Dans cette affaire, la société Les pâtes vivantes des halles a demandé à ce que la SCI du [Adresse 2] soit condamnée aux dépens ainsi qu’au paiement d’une somme de 3.000 euros sur le fondement de l’article 700. Le juge a considéré que les demandes de la société Les pâtes vivantes des halles étaient fondées, et a donc condamné la SCI du [Adresse 2] à payer cette somme, ainsi qu’à supporter les dépens de la présente instance. Cela souligne l’importance de la reconnaissance des frais engagés par la partie qui a dû engager une procédure pour faire valoir ses droits. |
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