L’Essentiel : L’affaire concerne une procédure en référé initiée par l’association HANDI’CHIENS. Celle-ci a décidé de se désister de son action, ce qui a été notifié au tribunal. Ce désistement a été pris en compte sans nécessiter l’acceptation de la défenderesse, l’association CANIDEA. En conséquence, le tribunal a constaté l’extinction de l’instance et a déclaré son dessaisissement. Par ordonnance contradictoire, il a statué que chaque partie conserve la charge des frais engagés. La décision a été rendue à Paris le 20 janvier 2025, signée par le Greffier et le Président du tribunal.
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Contexte de l’affaireL’affaire concerne une procédure en référé initiée par l’association HANDI’CHIENS, qui a été entendue par le tribunal. Les parties ont comparu et ont présenté leurs arguments respectifs. Désistement de l’association HANDI’CHIENSL’association HANDI’CHIENS a décidé de se désister de son instance et de son action, ce qui a été notifié au tribunal. Ce désistement a été pris en compte sans nécessiter l’acceptation de la défenderesse, l’ASSOCIATION CONFEDERATION NATIONALE DES ORGANISATIONS DE CHIENS D’AIDE AUX PERSONNES ET DE MEDIATION, connue sous le nom de CANIDEA. Conséquences du désistementLe tribunal a constaté que l’absence de défense de la part de CANIDEA au moment du désistement a conduit à l’extinction de l’instance. Par conséquent, le tribunal a déclaré son dessaisissement. Décision finale du tribunalLe tribunal a statué publiquement, par ordonnance contradictoire et en premier ressort, en constatant le désistement de HANDI’CHIENS et l’extinction de l’instance. Il a également précisé que chaque partie conserve la charge des frais engagés. Date et signaturesLa décision a été rendue à Paris le 20 janvier 2025, signée par le Greffier et le Président du tribunal. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la procédure de désistement en matière de référé ?Le désistement en matière de référé est régi par l’article 387 du Code de procédure civile, qui stipule que « la partie qui a introduit l’instance peut se désister de son action ». Ce désistement doit être notifié à la juridiction, et il est important de noter que l’acceptation de la partie adverse n’est pas nécessaire, sauf si celle-ci a déjà présenté une défense au fond ou une fin de non-recevoir. Dans le cas présent, l’association HANDI’CHIENS a déclaré se désister de son instance et de son action, ce qui a conduit à l’extinction de l’instance, conformément à l’article 387. Ainsi, le tribunal a constaté le dessaisissement, car l’ASSOCIATION CONFEDERATION NATIONALE DES ORGANISATIONS DE CHIENS D’AIDE AUX PERSONNES ET DE MEDIATION, dite CANIDEA, n’a pas présenté de défense. Quelles sont les conséquences du désistement d’instance ?Les conséquences du désistement d’instance sont principalement régies par l’article 387-1 du Code de procédure civile, qui précise que « le désistement d’instance entraîne l’extinction de l’instance ». Cela signifie que toutes les demandes formulées par la partie qui se désiste sont considérées comme nulles et non avenues. De plus, l’article 696 du même code indique que « chacune des parties conserve la charge des frais engagés par elle ». Dans cette affaire, le tribunal a donc constaté l’extinction de l’instance et a précisé que chaque partie conserve la charge des frais engagés, ce qui est conforme à la législation en vigueur. Quelles sont les implications du dessaisissement du tribunal ?Le dessaisissement du tribunal est une conséquence directe du désistement d’instance, comme le stipule l’article 387-1 du Code de procédure civile. Lorsque l’instance est éteinte, le tribunal n’a plus compétence pour statuer sur l’affaire, ce qui entraîne la fin de la procédure. Dans le cas présent, le tribunal a constaté le dessaisissement, ce qui signifie qu’il ne peut plus intervenir dans cette affaire. Cela souligne l’importance de la procédure de désistement, qui permet aux parties de mettre fin à une instance sans avoir à attendre un jugement. Ainsi, le tribunal a agi conformément à la loi en constatant le dessaisissement et en mettant fin à la procédure. |
JUDICIAIRE
DE PARIS
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N° RG 23/57680 – N° Portalis 352J-W-B7H-C244W
N° : 1/MM
Assignation du :
03 Octobre 2023
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[1] 2 Copies exécutoires
délivrées le:
ORDONNANCE DE RÉFÉRÉ
rendue le 20 janvier 2025
par Pierre GAREAU, Juge au Tribunal judiciaire de Paris, tenant l’audience publique des Référés par délégation du Président du Tribunal,
Assisté de Minas MAKRIS, Faisant fonction de Greffier,
DEMANDERESSE
Association HANDI’CHIENS
[Adresse 1]
[Localité 4]
représentée par Maître Béatrice FLEURIS de l’AARPI LENO AVOCATS, avocats au barreau de PARIS – #T0003, Maître Adeline BEAUMUNIER de la SELARL SELARL CAMINO AVOCATS, avocats au barreau de VAL-DE-MARNE – #123
DEFENDERESSE
ASSOCIATION CONFEDERATION NATIONALE DES ORGANISATIONS DE CHIENS D’AIDE AUX PERSONNES ET DE MEDIATION dite CANIDEA
[Adresse 2]
[Localité 3]
représentée par Maître Alexis BECQUART de la SELARL DELSOL AVOCATS, avocats au barreau de PARIS – #P0513
DÉBATS
A l’audience du 20 Janvier 2025 tenue publiquement, présidée par Pierre GAREAU, Juge et assisté de Minas MAKRIS, Faisant fonction de Greffier,
Après avoir entendu les conseils des parties comparantes,
Vu l’assignation en référé en date du 03 octobre 2023 et les motifs y énoncés.
Que l’acceptation de la défenderesse,l’ASSOCIATION CONFEDERATION NATIONALE DES ORGANISATIONS DE CHIENS D’AIDE AUX PERSONNES ET DE MEDIATION dite CANIDEA n’est pas nécessaire, cette dernière n’ayant présenté aucune défense au fond ni fin de non-recevoir au moment où la demanderesse s’est désistée.
Qu’il convient de constater le dessaisissement de la juridiction ;
Statuant publiquement, par mise à disposition au greffe, par ordonnance contradictoire et en premier ressort,
Constatons que l’ Association HANDI’CHIENS déclare se désister de son instance et de son action ;
Constatons l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal ;
Disons que chacune des parties conserve la charge des frais engagés par elle ;
Fait à Paris le 20 janvier 2025
Le Greffier, Le Président,
Minas MAKRIS Pierre GAREAU
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