Non-respect des délais de dépôt des conclusions par l’appelante

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Non-respect des délais de dépôt des conclusions par l’appelante

L’Essentiel : Dans cette affaire, une appelante, représentée par son conseil, n’a pas respecté le délai imparti pour le dépôt de ses conclusions, conformément à l’article 906-2 du code de procédure civile. Ce manquement a conduit à des conséquences juridiques importantes. En raison de l’absence de réponse de l’avocat de l’appelante et du non-dépôt des conclusions dans le délai requis, le tribunal a prononcé la caducité de la déclaration d’appel. Cette décision souligne l’importance du respect des délais dans les procédures judiciaires, entraînant la condamnation de l’appelante à payer l’intégralité des dépens.

Contexte de l’Affaire

Dans cette affaire, une appelante, représentée par son conseil, n’a pas respecté le délai imparti pour le dépôt de ses conclusions, conformément à l’article 906-2 du code de procédure civile. Ce manquement a conduit à des conséquences juridiques importantes.

Décision du Tribunal

En raison de l’absence de réponse de l’avocat de l’appelante et du non-dépôt des conclusions dans le délai requis, le tribunal a prononcé la caducité de la déclaration d’appel. Cette décision souligne l’importance du respect des délais dans les procédures judiciaires.

Conséquences de la Décision

Le tribunal a également précisé que l’ordonnance rendue pourra être contestée devant la Cour par simple requête dans un délai de 15 jours à compter de sa date. De plus, l’appelante a été condamnée à payer l’intégralité des dépens, ce qui implique qu’elle devra assumer les frais liés à cette procédure.

Date et Autorités Concernées

Cette décision a été rendue à [Localité 5] le 04 Février 2025, et a été signée par la Greffière et la Présidente du tribunal, soulignant ainsi la formalité et l’officialité de la procédure judiciaire.

Q/R juridiques soulevées :

Quelle est la conséquence du non-respect du délai de dépôt des conclusions par l’appelant ?

En vertu de l’article 906-2 du code de procédure civile, le non-respect du délai de dépôt des conclusions entraîne la caducité de la déclaration d’appel.

Cet article stipule que :

« L’appelant doit déposer ses conclusions dans un délai de deux mois à compter de l’enregistrement de la déclaration d’appel. À défaut, la déclaration d’appel est déclarée caduque. »

Ainsi, dans le cas présent, l’appelante n’ayant pas déposé ses conclusions dans le délai imparti, la cour a prononcé la caducité de sa déclaration d’appel.

Il est important de noter que cette caducité est une mesure de rigueur qui vise à garantir le respect des délais procéduraux,

permettant ainsi une bonne administration de la justice et évitant des retards indus dans le traitement des affaires.

Quelles sont les voies de recours possibles après la décision de caducité ?

Suite à la décision de caducité prononcée par la cour, l’article 905 du code de procédure civile prévoit que l’ordonnance peut être déférée à la Cour par simple requête.

Cet article précise que :

« Les décisions rendues en matière de caducité peuvent faire l’objet d’un recours devant la cour d’appel dans un délai de 15 jours à compter de leur notification. »

Dans le cas présent, il est mentionné que la présente ordonnance pourra être déférée à la Cour par simple requête dans les 15 jours à compter de sa date.

Cela signifie que l’appelant a la possibilité de contester la décision de caducité en introduisant un recours dans le délai imparti.

Il est donc crucial pour l’appelant de respecter ce délai afin de préserver ses droits et d’éviter une perte définitive de la possibilité de faire appel.

Qui est responsable des dépens dans le cadre de cette procédure ?

Conformément aux règles générales de la procédure civile, la condamnation aux dépens est prévue par l’article 696 du code de procédure civile.

Cet article stipule que :

« La partie qui succombe est condamnée aux dépens. »

Dans le cas présent, l’appelant a été condamné aux entiers dépens, ce qui signifie qu’il devra supporter les frais engagés dans le cadre de la procédure.

Cette disposition vise à garantir que la partie qui n’a pas obtenu gain de cause contribue aux frais de justice,

ce qui est une pratique courante dans le système judiciaire afin de dissuader les recours abusifs et de favoriser une gestion efficace des litiges.

COUR D’APPEL DE LYON

3ème chambre A

ORDONNANCE DE CADUCITE

(Art. 906-2 du code de procédure civile)

RG N° : 24/07829 – N° Portalis DBVX-V-B7I-P6CZ

Affaire : Appel Jugement Au fond, origine Tribunal de Commerce de LYON, décision attaquée en date du 25 Septembre 2024, enregistrée sous le n° 2024F2932

S.N.C. HPL CHASSE

[Adresse 3]

[Localité 4]

Représentant : Me Aurélien BARRIE de la SELARL POLDER AVOCATS, avocat au barreau de LYON, toque : T 1470

APPELANTE

S.A.S. AMENA KONCEPT prise en la personne de ses représentants légaux en exercice domiciliés en cette qualité audit siège

[Adresse 1]

[Localité 2]

Représentant : Me Laurent LIGIER de la SELARL LIGIER & DE MAUROY, avocat au barreau de LYON, toque : 1983

INTIMEE

Nous, Sophie DUMURGIER, Présidente de chambre, assistée de Clémence RUILLAT, Greffière,

Vu la procédure en instance d’appel inscrite au répertoire général sous le numéro N° RG 24/07829 – N° Portalis DBVX-V-B7I-P6CZ,

Vu la déclaration d’appel en date du 11 octobre 2024,

Vu l’avis avant caducité adressé par le greffe via RPVA aux parties le 27 décembre 2024,

En l’absence de réponse de Me BARRIE, conseil de l’appelante,
Attendu que l’appelante n’a pas déposé ses conclusions dans le délai imparti par l’article 906-2 du code de procédure civile ;
PAR CES MOTIFS

Vu l’article 906-2 du code de procédure civile,

Prononçons la caducité de la déclaration d’appel,

Disons que la présente ordonnance pourra être déférée à la Cour par simple requête dans les 15 jours à compter de sa date.

Condamnons l’appelant aux entiers dépens.

Fait à [Localité 5], le 04 Février 2025

La Greffière, La Présidente


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