L’Essentiel : L’affaire est examinée selon l’article 908 du code de procédure civile. Une demande d’observations écrites a été formulée le 11 décembre 2024, suivie des observations des intimés, déposées le 13 décembre 2024 par Me Alain CLAVIER. En revanche, Me Noémie GILLES, représentant les appelants, n’a pas fourni de réponse, entraînant une non-conformité. Le tribunal a donc prononcé la caducité de la déclaration d’appel, mettant fin à la procédure. Les appelants sont responsables des dépens, et il est précisé qu’un déféré à la cour est possible dans un délai de 15 jours.
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Contexte JuridiqueL’affaire est examinée en vertu de l’article 908 du code de procédure civile, qui régit les procédures d’appel. Demande d’ObservationsUne demande d’observations écrites a été formulée le 11 décembre 2024, marquant le début d’une phase d’échanges entre les parties. Observations des IntimésLes observations écrites des intimés, représentés par Me Alain CLAVIER, ont été déposées le 13 décembre 2024, apportant des éléments de réponse à la demande initiale. Absence de Réponse des AppelantsMe Noémie GILLES, représentant les appelants, n’a pas fourni d’observations, ce qui a été noté dans le cadre de la procédure. Non-Conformité des AppelantsLes appelants n’ont pas respecté le délai imparti pour conclure, ce qui a conduit à une situation de caducité de leur déclaration d’appel. Décision de CaducitéEn conséquence, le tribunal prononce la caducité de la déclaration d’appel, mettant fin à la procédure engagée par les appelants. Possibilité de RecoursIl est rappelé que cette ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans un délai de 15 jours à compter de sa date. Responsabilité des DépensLes dépens de la procédure sont laissés à la charge des appelants, soulignant leur responsabilité dans cette affaire. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la portée de l’article 908 du code de procédure civile dans le cadre de la caducité de la déclaration d’appel ?L’article 908 du code de procédure civile stipule que « l’appel est formé par une déclaration faite au greffe de la cour d’appel, dans un délai de un mois à compter de la notification de la décision ». Dans le cas présent, les appelants n’ont pas conclu dans le délai imparti, ce qui entraîne la caducité de leur déclaration d’appel. En effet, la caducité est une sanction qui s’applique lorsque les parties ne respectent pas les délais fixés par la loi ou par le juge. Cette disposition vise à garantir la célérité des procédures et à éviter que les litiges ne s’éternisent. Ainsi, le non-respect des délais de conclusion entraîne automatiquement la caducité de la déclaration d’appel, comme l’indique la décision rendue le 21 janvier 2025. Quelles sont les conséquences de la caducité de la déclaration d’appel sur les dépens ?La décision de prononcer la caducité de la déclaration d’appel a des conséquences directes sur la répartition des dépens. En vertu de l’article 696 du code de procédure civile, « les dépens sont à la charge de la partie qui succombe ». Dans le cas présent, les appelants, en raison de leur inaction, sont considérés comme ayant succombé. Par conséquent, la décision de laisser les dépens à leur charge est conforme à la règle générale énoncée par cet article. Cela signifie que les appelants devront supporter les frais liés à la procédure, y compris les honoraires d’avocat et les frais de greffe, ce qui peut représenter un coût significatif. Quels sont les recours possibles suite à cette ordonnance de caducité ?L’ordonnance de caducité peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans un délai de 15 jours, comme le précise l’article 905 du code de procédure civile. Cet article stipule que « les ordonnances du juge de la mise en état peuvent être déférées à la cour d’appel dans les conditions prévues par les articles 901 et 902 ». Ainsi, les appelants disposent d’un délai de 15 jours pour contester cette décision, en présentant leurs arguments devant la cour d’appel. Il est crucial pour les appelants de respecter ce délai, car un recours tardif pourrait être déclaré irrecevable. Le déféré permet aux parties de faire examiner la légalité de l’ordonnance et de tenter de rétablir leur situation procédurale. |
Chambre civile 1-2
N° RG 24/05969 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WX3F
Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle
Date de l’acte de saisine : 10 Septembre 2024
Date de saisine : 11 Septembre 2024
Nature de l’affaire : Demande en paiement des loyers et des charges et/ou tendant à faire prononcer ou constater la résiliation pour défaut de paiement ou défaut d’assurance et ordonner l’expulsion
Décision attaquée : n° 1123001428 rendue par le Juge des contentieux de la protection de [Localité 2] le 18 Juillet 2024
Appelants :
Monsieur [A] [B], représentant : Me Noémie GILLES, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 663
Madame [G] [B], représentant : Me Noémie GILLES, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 663
(bénéficie d’une aide juridictionnelle Totale numéro N-[Numéro identifiant 1] du 05/11/2024 accordée par le bureau d’aide juridictionnelle de [Localité 3])
Intimés :
Madame [Z] [H]
représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Monsieur [F] [H], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Mademoiselle [N] [H], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Monsieur [R] [H], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Monsieur [W] [I], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Mademoiselle [L] [I], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Mademoiselle [J] [I], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
Madame [E] [O], représentant : Me Alain CLAVIER de l’ASSOCIATION ALAIN CLAVIER – ISABELLE WALIGORA – AVOCATS ASSOCIÉS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 240 – N° du dossier E00071PF
ORDONNANCE DE CADUCITÉ
(Article 908 du code de procédure civile)
Nous, Philippe JAVELAS, magistrat de la mise en état
Assisté de Anne-Sophie COURSEAUX, Faisant fonction de greffière,
Vu la demande d’observations écrites en date du 11 Décembre 2024
Vu les observations écrites déposées le 13 Décembre 2024 de Me Alain CLAVIER, avocat des intimés,
Vu l’absence d’observation de Me Noémie GILLES,
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel,
Rappelons que la présente ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans les 15 jours de sa date,
Laissons les dépens à la charge des appelants.
le 21 Janvier 2025
La Faisant fonction de greffière, Le magistrat de la mise en état,
Copie au dossier
Copie aux avocats
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