L’Essentiel : L’affaire repose sur l’article 908 du code de procédure civile, qui encadre les délais d’appel. Une demande d’observations écrites a été soumise le 13 novembre 2024, suivie de leur dépôt le 13 décembre 2024. Cependant, l’appelant n’a pas respecté le délai pour conclure, entraînant la caducité de sa déclaration d’appel. Cette décision peut être contestée par un déféré à la cour dans un délai de 15 jours. De plus, les dépens de la procédure sont à la charge de l’appelant, illustrant les répercussions financières de sa non-conformité.
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Contexte JuridiqueL’affaire se base sur l’article 908 du code de procédure civile, qui régit les délais et les procédures d’appel. Demande d’ObservationsUne demande d’observations écrites a été formulée le 13 novembre 2024, suivie par le dépôt des observations écrites le 13 décembre 2024. Non-Conformité de l’AppelantL’appelant n’a pas respecté le délai imparti pour conclure, ce qui a des conséquences sur la validité de sa déclaration d’appel. Décision de CaducitéEn raison de la non-conclusion dans le délai, la décision prononce la caducité de la déclaration d’appel. Possibilité de DéféréIl est précisé que cette ordonnance peut être contestée par un déféré à la cour dans un délai de 15 jours à compter de sa date. Responsabilité des DépensLes dépens de la procédure sont laissés à la charge de l’appelant, soulignant ainsi les conséquences financières de sa non-conformité. |
Q/R juridiques soulevées :
Quelle est la conséquence du non-respect du délai de conclusion dans le cadre d’un appel ?La conséquence du non-respect du délai de conclusion dans le cadre d’un appel est la caducité de la déclaration d’appel. En effet, selon l’article 908 du Code de procédure civile, il est stipulé que : « L’appelant doit conclure dans le délai imparti par le juge. À défaut, la déclaration d’appel est déclarée caduque. » Ce principe vise à garantir la célérité des procédures et à éviter les abus de droit. Dans le cas présent, l’appelant n’ayant pas conclu dans le délai imparti, le tribunal a prononcé la caducité de sa déclaration d’appel. Il est important de noter que cette décision est notifiée à l’appelant, qui peut alors exercer un recours. Quelles sont les voies de recours possibles contre l’ordonnance de caducité ?L’ordonnance de caducité peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans un délai de 15 jours à compter de sa date. Cette possibilité est prévue par l’article 909 du Code de procédure civile, qui dispose que : « L’ordonnance rendue en matière d’appel peut être déférée à la cour dans un délai de quinze jours. » Ce recours permet à l’appelant de contester la décision de caducité et de demander à la cour d’examiner les raisons de son non-respect du délai. Il est donc déterminant pour l’appelant de respecter ce délai de 15 jours pour préserver ses droits. En cas de non-respect de ce délai, l’ordonnance de caducité deviendra définitive, et l’appelant perdra la possibilité de contester la décision. Qui supporte les dépens en cas de caducité de la déclaration d’appel ?En cas de caducité de la déclaration d’appel, les dépens sont laissés à la charge de l’appelant. Cette règle est généralement appliquée pour éviter que la partie qui a manqué à ses obligations procédurales ne bénéficie d’un avantage injustifié. L’article 696 du Code de procédure civile précise que : « Les dépens sont à la charge de la partie qui a succombé. » Dans le cas présent, l’appelant, en raison de sa non-conclusion dans le délai imparti, est considéré comme ayant succombé, et les dépens sont donc à sa charge. Cette disposition vise à encourager les parties à respecter les délais et à agir de manière diligente dans le cadre des procédures judiciaires. |
Chambre commerciale 3-2
N° RG 24/05352 – N° Portalis DBV3-V-B7I-WWQU
Nature de l’acte de saisine : Déclaration d’appel valant inscription au rôle
Date de l’acte de saisine : 07 Août 2024
Date de saisine : 08 Août 2024
Nature de l’affaire : Autres demandes tendant à faire sanctionner l’inexécution des obligations du vendeur
Décision attaquée : n° 2024F00662 rendue par le Tribunal de Commerce de Nanterre le 28 Juin 2024
Appelante :
S.A. ALAN ALLMAN ASSOCIATES prise en la personne de son représentant légal domicilié en
cette qualité au siège social de la société
, représentant : Me Noémie LE BOUARD de la SELARL LE BOUARD AVOCATS, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 113 – N° du dossier 24/160
Intimées :
S.A.S. INTERNATIONAL BUSINESS DEVELOPPEMENT Prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité audit siège, représentant : Me Stéphanie ARENA de la SELEURL ARENA AVOCAT, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 637
S.C. INTERNATIONAL BUSINESS EVOLUTION Prise en la personne de son représentant légal domicilié en cette qualité audit siège, représentant : Me Stéphanie ARENA de la SELEURL ARENA AVOCAT, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de VERSAILLES, vestiaire : 637
ORDONNANCE DE CADUCITÉ
(Article 908 du code de procédure civile)
Nous, Cyril ROTH, magistrat de la mise en état
Assisté de Françoise DUCAMIN, Greffière,
Vu la demande d’observations écrites en date du 13 Novembre 2024
Vu les observations écrites déposées le 13 décembre 2024
Prononçons la caducité de la déclaration d’appel,
Rappelons que la présente ordonnance peut faire l’objet d’un déféré à la cour dans les 15 jours de sa date,
Laissons les dépens à la charge de l’appelant.
le 9 janvier 2025
Le greffier Le magistrat de la mise en état
Copie au dossier
Copie aux avocats
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