Définition de la clause de non-concurrence

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Définition de la clause de non-concurrence

La clause de non-concurrence stipulée au contrat de travail fait interdiction au salarié pendant une durée déterminée (en général deux ans à compter de la cessation effective de ses fonctions), d’exercer, sous quelque forme que ce soit, une activité concurrente de celle de son employeur dans des secteurs géographiques déterminés.
La clause de non-concurrence doit avoir une contrepartie financière. Celle-ci peut par exemple être calculée de la façon suivante : une indemnité mensuelle égale à 5/10 de la moyenne mensuelle des 12 derniers mois.

Questions / Réponses juridiques

Quels sont les droits des salariés protégés en matière de contrôle des communications téléphoniques ?

Les salariés protégés, tels que les membres du conseil et les administrateurs des caisses de sécurité sociale, bénéficient de garanties spécifiques concernant la confidentialité de leurs communications.

Ces droits sont renforcés par des textes législatifs qui stipulent que l’employeur ne peut pas examiner les relevés téléphoniques des salariés protégés sans enfreindre leur droit à la confidentialité.

En effet, la Cour de cassation a affirmé que l’examen des relevés téléphoniques d’un salarié protégé n’est pas légal, car cela pourrait compromettre la confidentialité nécessaire à l’exercice de leur mission.

Quelles sont les implications du contrôle des salariés non protégés ?

Pour les salariés non protégés, la situation est différente. L’examen des relevés de communications téléphoniques, effectué par l’employeur, ne constitue pas un acte de surveillance nécessitant une déclaration à la CNIL.

Les juges ont précisé que ce type de contrôle ne porte pas atteinte aux droits des salariés non protégés, car il ne s’agit pas d’une surveillance illicite.

Ainsi, l’employeur peut examiner les relevés sans avoir à informer les salariés ou à consulter le comité d’entreprise, tant que cela reste dans le cadre légal.

Quelle est la position de la CNIL concernant les traitements de données téléphoniques ?

La CNIL a établi des normes précises concernant le traitement des données à caractère personnel liées à l’utilisation des services de téléphonie en entreprise.

Selon l’article 3 de la norme n° 47, les quatre derniers chiffres des numéros de téléphone doivent être occultés, sauf dans des cas spécifiques, comme les remboursements pour des usages privés.

De plus, l’article 7 de cette norme impose des mesures pour garantir que les droits des salariés protégés ne soient pas entravés, notamment en leur fournissant des lignes téléphoniques qui excluent toute interception de leurs communications.

Quels textes législatifs soutiennent la protection des salariés protégés ?

La protection des salariés protégés repose sur plusieurs textes législatifs. L’article L. 2411-1, 13° du code du travail, ainsi que les articles 6, 17 et 21 de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés, en sont des exemples clés.

Ces textes visent à garantir la confidentialité des communications des salariés protégés, en leur permettant d’exercer leurs fonctions sans crainte d’interception ou de surveillance.

La délibération CNIL n° 2005-019 du 3 février 2005 renforce également ces protections en précisant les conditions d’utilisation des services de téléphonie en entreprise.


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