Un agent public peut cumuler sa fonction avec des activités artistiques. Toutefois, l’activité de correspondant local de presse ne figure pas parmi ces dernières, l’agent doit donc, pour pouvoir l’exercer, y être autorisé par sa hiérarchie. L’activité de correspondant local d’un journal d’information générale ne relève pas des catégories d’activités susceptibles d’être autorisées au titre de l’un des cas envisagés par l’article 6 du décret du 27 janvier 2017, sous condition de sa compatibilité avec le service public. Production d’œuvres de l’esprit par les agents publicsLa Autorisation de l’autorité hiérarchiqueLes L’activité de correspondant local de presseL’article Article 25 septies de la loi du 13 juillet 1983Pour Au |
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Quelles sont les activités artistiques qu’un agent public peut exercer ?Un agent public a la possibilité de cumuler sa fonction avec des activités artistiques. Cela signifie qu’il peut s’engager dans des créations artistiques, telles que la peinture, la musique, ou l’écriture, sans avoir besoin d’une autorisation préalable de sa hiérarchie. Cependant, il est important de noter que cette liberté ne s’applique pas à toutes les activités. Par exemple, l’activité de correspondant local de presse n’est pas considérée comme une activité artistique et nécessite une autorisation de la hiérarchie pour être exercée. Ainsi, bien que la production d’œuvres de l’esprit soit libre, les agents doivent être vigilants quant à la nature de leurs activités pour éviter toute incompatibilité avec leurs fonctions publiques. Quelles sont les conditions pour exercer une activité autre qu’artistique ?Pour qu’un agent public puisse exercer une activité autre qu’artistique, il doit obtenir une autorisation de son autorité hiérarchique. Cette autorisation est nécessaire car certaines activités peuvent être incompatibles avec les obligations de service public de l’agent. L’autorité hiérarchique doit d’abord évaluer si l’activité demandée est énumérée dans les possibilités de cumul définies par l’article 6 du décret du 27 janvier 2017. Si l’activité ne figure pas dans cette liste, la demande sera rejetée. Si l’activité est potentiellement autorisée, l’administration doit consulter la commission de déontologie pour examiner la compatibilité de cette activité avec les fonctions publiques de l’agent. L’autorité compétente prendra ensuite une décision basée sur l’avis de la commission. Qu’est-ce que l’activité de correspondant local de presse implique ?L’activité de correspondant local de presse, selon l’article 10 de la loi du 27 janvier 1987, est limitée à la collecte d’informations destinées à être utilisées par un journaliste pour la rédaction d’articles. Cette fonction nécessite une approche impersonnelle et factuelle des événements, ce qui ne correspond pas à la définition d’une œuvre de l’esprit, qui requiert une certaine originalité. En conséquence, un supérieur hiérarchique peut rejeter une demande d’autorisation pour cette activité sans enfreindre la liberté de création des fonctionnaires, car cette activité ne répond pas aux critères d’originalité requis par le code de la propriété intellectuelle. Quels sont les droits des fonctionnaires selon l’article 25 septies de la loi du 13 juillet 1983 ?L’article 25 septies de la loi du 13 juillet 1983 stipule que les fonctionnaires doivent consacrer l’intégralité de leur activité professionnelle aux tâches qui leur sont confiées. En principe, ils ne peuvent pas exercer d’activités privées lucratives, sauf dans certaines conditions. Un fonctionnaire à temps complet peut demander à son autorité hiérarchique d’exercer une activité à temps partiel pour créer ou reprendre une entreprise. Cette demande doit être examinée par une commission avant d’être approuvée. De plus, un fonctionnaire peut être autorisé à exercer une activité accessoire, qu’elle soit lucrative ou non, tant que cette activité est compatible avec ses fonctions et n’entrave pas leur exercice. La production d’œuvres de l’esprit est libre, sous réserve de respecter les droits d’auteur. Quelles activités peuvent être exercées à titre accessoire par les agents publics ?Selon l’article 6 du décret du 27 janvier 2017, les activités exercées à titre accessoire qui peuvent être autorisées incluent plusieurs catégories. Parmi celles-ci, on trouve l’expertise et la consultation, l’enseignement et la formation, ainsi que des activités à caractère sportif ou culturel. D’autres activités comme l’agriculture, l’aide à domicile, ou des travaux de faible importance chez des particuliers peuvent également être exercées. Il est essentiel que ces activités soient compatibles avec les fonctions publiques de l’agent et qu’elles ne nuisent pas à l’intérêt du service. L’autorisation de l’autorité hiérarchique est donc cruciale pour garantir cette compatibilité. |
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