Cour de cassation chambre criminelle, 25 septembre 2012
Cour de cassation chambre criminelle, 25 septembre 2012

Type de juridiction : Cour de cassation

Juridiction : Cour de cassation

Thématique :

Résumé

Les sociétés de gestion, telles que la SPPF, ont le droit d’agir pour défendre les intérêts collectifs et individuels de leurs membres, conformément à l’article L. 321-1 du code de la propriété intellectuelle. Elles peuvent ainsi réclamer réparation pour les préjudices causés par des infractions, comme la mise à disposition non autorisée de musique sur Internet. Ces actions visent à obtenir des dommages et intérêts pour compenser les pertes subies par la profession, affirmant ainsi leur rôle essentiel dans la protection des droits des artistes et des créateurs.

Action de la SPPF

Il ressort tant des dispositions de l’article L. 321-1 du code de la propriété intellectuelle que des statuts des sociétés SPPC et SPPF, et des mandats de ses membres pour cette dernière, que ces sociétés ont parfaitement le droit d’agir tant pour la défense des intérêts collectifs de la profession que pour les intérêts individuels de leurs membres.

Préjudice de la profession

Ces sociétés sont bien fondées à agir pour voir réparer les préjudices directs causés par la commission d’infraction de type mise à disposition de musique sur Internet sans autorisation, et percevoir des dommages et intérêts au titre du préjudice par la profession.

Mots clés : Action des societes de Gestion

Thème : Action des societes de Gestion

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour de cass. ch. crim. | Date : 25 septembre 2012 | Pays : France

 

 


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