Cour de cassation, 8 octobre 2013
Cour de cassation, 8 octobre 2013

Type de juridiction : Cour de cassation

Juridiction : Cour de cassation

Thématique :

Résumé

La Cour de cassation a tranché sur la question de la protection des idées en matière d’événements sportifs, en confirmant que la Route du rhum, bien qu’issue d’une idée originale, ne pouvait être considérée comme une œuvre de l’esprit au sens des droits d’auteur. L’instigateur, qui avait contribué techniquement et administrativement à la course, n’a pas réussi à revendiquer la paternité de l’événement, la réalisation étant attribuée exclusivement à la société Promovoile. Cette décision souligne les limites de la protection des idées face à la mise en œuvre concrète d’un projet.

La Route du rhum, une œuvre ?

L’un des instigateurs de la Route du rhum a demandé sans succès la reconnaissance de sa qualité d’auteur de l’évènement. L’instigateur faisait valoir qu’il avait eu l’idée de la course La Route du Rhum, dont il considérait qu’elle devait être regardée comme une oeuvre de l’esprit, et qu’il avait donné à cette idée une réalisation en apportant son concours technique et administratif et reçu une rémunération en tant qu’« apporteur d’affaire ». Le demandeur a également été déclaré irrecevable son action en revendication de la marque « Route du rhum ».

Absence de droits d’auteur sur la Route du rhum

La Cour de cassation a confirmé que la mise en oeuvre originale de ladite compétition, en tant qu’activité sportive et oeuvre de spectacle vivant, avait été le fait exclusif, en 1976 et dans un contexte de concurrence avec d’autres courses maritimes, de la société Promovoile et de son gérant qui ont seulement imaginé en 1975 le principe d’un périple transatlantique à la voile entre la France et les Antilles ainsi que certaines caractéristiques à lui conférer, puis fourni, par la suite, mais en qualité de membre du comité directeur de l’Union nationale pour la course au large, une assistance technique et administrative pour laquelle une rémunération lui avait été servie en tant qu’« apporteur d’affaire »


Mots clés : Protection des idees

Thème : Protection des idees

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour de cassation, ch. com. | Date : 8 octobre 2013 | Pays : France

 

 


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