Cour de cassation, 20 avril 2023
Cour de cassation, 20 avril 2023
Accuser un confrère avocat d’escroquerie n’est pas considéré comme diffamatoire si les propos ne contiennent pas l’imputation d’un fait précis. Selon la Cour de cassation, les termes « et procédant d’une mauvaise foi qui confine à l’escroquerie » ne constituent pas une diffamation, car ils ne désignent pas un fait déterminé susceptible de nuire à l’honneur de la personne visée. Ainsi, la demande de suppression de ces termes et la condamnation à des dommages-intérêts ont été rejetées, affirmant que ces propos relèvent d’une appréciation générale sur l’argumentation de la partie adverse.

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