Le droit à l’information du public peut justifier une atteinte à la vie privée d’un dirigeant, à condition que cette atteinte soit nécessaire et proportionnée. La jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme souligne que toute publication sur la vie privée doit servir un intérêt général, évitant ainsi de satisfaire uniquement la curiosité. Dans l’affaire Rhodia, l’évocation des liens personnels entre l’ancien dirigeant et son épouse était justifiée, car elle éclairait les motivations derrière des actions financières controversées, touchant ainsi à l’intérêt public et à la protection de l’épargne.
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