Type de juridiction : Cour de cassation
Juridiction : Cour de cassation
→ RésuméLe 15 décembre 2003, Louis Bricard a remis son rapport « Vingt préconisations pour la survie des disques de musique classique » à Jean-Jacques Aillagon. Ce document souligne la fragilité du marché français de la musique classique, avec une offre abondante mais dispersée. Les inquiétudes portent sur le réseau de vente, les ventes à l’exportation et la présence médiatique insuffisante, notamment à la télévision. Bricard propose un plan d’urgence axé sur une campagne de promotion pour populariser la musique classique et un soutien financier aux structures du secteur, incluant subventions et mesures fiscales.
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Le 15 décembre 2003, Louis Bricard a remis son rapport « Vingt préconisations pour la survie des disques de musique classique » à Jean- Jacques Aillagon, ministre de la Culture et de la Communication. Le rapport dresse un constat négatif du marché français de la musique classique :
– « Une offre importante sur le marché mais une production française fragile et dispersée dans un paysage musical en constante évolution ; Le rapport invite le ministère de la culture à mettre en place un plan d’urgence qui pourrait s’articuler autour de deux grands axes : 1. La mise en oeuvre d’une vaste campagne de promotion visant à populariser la musique classique. Cette campagne pourrait se faire dans le cadre de l’école, d’événements nationaux et internationaux ou d’une fête de la musique classique. Elle pourrait être relayée par l’édition d’un guide national et une campagne audiovisuelle. 2. L’adoption d’un plan de soutien financier aux structures du secteur (subventions, aides aux entreprises, à la production, à la création de lieux de vente spécialisés, mesures fiscales telles que le crédit d’impôt et baisse de la TVA). Consulter le rapport (site du ministère de la culture) |
→ Questions / Réponses juridiques
Quel est le sujet principal du rapport remis par Louis Bricard ?Le rapport « Vingt préconisations pour la survie des disques de musique classique » remis par Louis Bricard aborde la situation préoccupante du marché français de la musique classique. Il souligne une offre importante, mais met en avant la fragilité et la dispersion de la production française dans un paysage musical en constante évolution. Bricard exprime également des inquiétudes concernant le réseau de vente en France, les ventes à l’exportation, ainsi que l’absence de la musique classique à la télévision, notamment aux heures de grande écoute. Quelles sont les principales préoccupations soulevées dans le rapport ?Le rapport met en lumière plusieurs préoccupations majeures. Tout d’abord, il note que, bien qu’il existe une offre significative de musique classique, la production française est jugée fragile et dispersée. Cela signifie qu’il y a une multitude d’artistes et de productions, mais qu’ils ne sont pas suffisamment unifiés ou soutenus pour créer un impact fort sur le marché. Ensuite, Bricard évoque des inquiétudes concernant le réseau de vente, notamment des ventes à l’exportation jugées insuffisantes et des réseaux de vente alternatifs peu exploités. Enfin, il souligne que la musique classique est relativement absente des médias audiovisuels, en particulier à la télévision, ce qui limite sa visibilité et son accessibilité au grand public. Quelles recommandations sont faites pour améliorer la situation de la musique classique ?Le rapport propose un plan d’urgence articulé autour de deux grands axes. Le premier axe consiste en une vaste campagne de promotion pour populariser la musique classique. Cette campagne pourrait être intégrée dans le système éducatif, à travers des événements nationaux et internationaux, ou même une fête dédiée à la musique classique. De plus, il est suggéré de créer un guide national et de lancer une campagne audiovisuelle pour renforcer la visibilité de la musique classique. Le second axe concerne l’adoption d’un plan de soutien financier pour les structures du secteur. Cela inclut des subventions, des aides aux entreprises et à la production, ainsi que des mesures fiscales comme le crédit d’impôt et la baisse de la TVA. Quel impact pourrait avoir la mise en œuvre de ces recommandations ?La mise en œuvre des recommandations du rapport pourrait avoir un impact significatif sur la survie et la promotion de la musique classique en France. Une campagne de promotion bien orchestrée pourrait sensibiliser un public plus large à la musique classique, en la rendant plus accessible et attrayante, notamment pour les jeunes générations. Cela pourrait également encourager une plus grande participation à des événements musicaux, augmentant ainsi l’intérêt et la demande pour ce genre musical. En parallèle, le soutien financier proposé pourrait renforcer les structures existantes, permettant une meilleure production et distribution de musique classique. Cela pourrait également favoriser l’émergence de nouveaux talents et la création de lieux de vente spécialisés, contribuant ainsi à revitaliser le marché de la musique classique en France. |
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