Face à une chute chronique de son chiffre d’affaires, un groupe de presse peut se réorganiser et procéder à des licenciements économiques pour préserver sa compétitivité. Cette réorganisation, même sans difficultés économiques immédiates, peut être justifiée si elle vise à anticiper des problèmes futurs liés à l’évolution technologique. Les juges doivent vérifier le caractère réel du motif économique, en tenant compte de la situation du groupe dans son ensemble. La presse, confrontée à une baisse structurelle des ventes et à une concurrence accrue, doit s’adapter pour survivre, comme l’illustre le cas de Mondadori France.
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