La Cour de cassation précise que l’imputation de mensonge n’est pas systématiquement diffamatoire. Certains mensonges, notamment ceux de nature humoristique, peuvent ne pas nuire à autrui et ne portent pas atteinte à l’honneur de la personne accusée. Ainsi, un mensonge qualifié de « farce » qui vise à faire sourire ne constitue pas une diffamation, car il n’a ni pour objet ni pour effet de nuire. Cette distinction est essentielle pour comprendre les limites de la diffamation dans le cadre des relations interpersonnelles.
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