Lors d’une conférence de presse, la directrice d’une mutuelle a accusé des cliniques de facturations abusives, entraînant une action en diffamation. Le journal ayant relayé ces propos a également été poursuivi. Selon la loi, toute allégation portant atteinte à l’honneur constitue une diffamation, mais la liberté d’expression est protégée, surtout sur des sujets d’intérêt général. Dans ce cas, les termes virulents utilisés étaient justifiés par le débat public sur la santé. L’intervenante n’a pas été reconnue complice de diffamation, faute de preuves démontrant sa connaissance des propos utilisés dans l’article.
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