Un syndicaliste blogueur a été condamné pour diffamation après avoir insinué que l’ancienne Directrice des relations presse de France Télévisions était sous enquête de la Cour des Comptes pour des frais de taxi et de restaurant jugés « exorbitants ». Bien que le sujet des dépenses publiques soit d’intérêt général, l’auteur n’avait aucune preuve fiable pour soutenir ses accusations. La cour a noté que, même dans un contexte syndical, la liberté d’expression ne dispense pas de la prudence. Les propos, formulés de manière péremptoire, ont porté atteinte à l’honneur de la personne visée, caractérisant ainsi la diffamation.
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