→ RésuméEn cas de défaut de reddition des comptes concernant les revenus d’exploitation du film « une Paese di Calabria », une ordonnance de référé devant le tribunal de commerce peut s’avérer efficace. La demande peut inclure la communication sous astreinte des montants bruts facturés et encaissés, ainsi que des recettes brutes distributeur. Pour l’exploitation vidéo et VOD, des relevés détaillés des ventes et du chiffre d’affaires sont également requis. En défense, le producteur peut invoquer la fragilité financière de sa structure et la communication partielle de documents comptables pour justifier son incapacité à exécuter la décision de justice. |
En présence d’un défaut de reddition des comptes sur les revenus générés par l’exploitation d’un film («une Paese di Calabria»), l’ordonnance de référé devant le tribunal de commerce peut se révéler efficace.
Portée de la demande
La demande peut ainsi porter sur la communication sous astreinte, i) pour l’exploitation cinématographique: des montants bruts facturés, les montants bruts encaissés, les recettes brutes distributeur telles que définies dans le mandat de distribution, encaissées par le mandataire et les déductions autorisées en vertu dudit mandat, un état des bons de commande quant aux locations encaissées qui précisera le nom de la ville et de la salle correspondant à chacun d’eux si disponible ii) pour l’exploitation vidéographique : un relevé des supports vidéographiques vendus en période écoulée ; iii) pour l’exploitation VOD ; un relevé des ventes détaillées et un état du chiffre d’affaires Brut VOD iv) état de la taxe CNC.
Moyen de défense du producteur
Toutefois, en défense, le producteur peut faire valoir la fragilité financière de sa jeune structure (impossibilité manifeste d’exécuter la décision de justice en ses dispositions pécuniaires) et la communication partielle de divers documents comptables et administratifs.
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