La société Eurozoom, invoquant la fermeture des salles de cinéma due à la crise sanitaire, ne parvient pas à justifier ses difficultés financières ni le bien-fondé de sa demande de délais de paiement. Aucune preuve d’une baisse de revenus, en dehors de l’exploitation en salle, n’est présentée, alors même qu’un document indique que le marché VOD a prospéré durant le confinement. De plus, Eurozoom a réglé des sommes importantes à ses fournisseurs, ce qui remet en question sa prétendue incapacité à honorer sa dette. L’ordonnance initiale accordant des délais de paiement est donc infirmée.
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