Cour d’appel de Paris, 17 janvier 2003
Cour d’appel de Paris, 17 janvier 2003

Type de juridiction : Cour d’appel

Juridiction : Cour d’appel de Paris

Résumé

Le tribunal a condamné un internaute pour contrefaçon après qu’il ait filmé clandestinement des concerts et commercialisé ces enregistrements sur son site. Cette décision souligne l’atteinte au droit moral des artistes interprètes, qui protègent leur œuvre contre toute exploitation non autorisée. La captation illicite de concerts, souvent réalisée avec des téléphones mobiles ou des caméscopes, pose un défi majeur à l’industrie musicale. La jurisprudence de la Cour d’appel de Paris, datée du 17 janvier 2003, rappelle l’importance de respecter les droits des artistes et de lutter contre la diffusion non autorisée de leurs performances.

Le tribunal a condamné, pour contrefaçon, un internaute ayant filmé clandestinement des concerts et pour les avoir commercialisé sur son site Internet. L’atteinte au droit moral des artistes interprètes a aussi été retenue.

Mots clés : bootlegs,concerts,contrefaçon,captation illiicte,vidéos live,vidéo,téléphone mobile,camescope

Thème : Captation illicite de concerts

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour d’appel de Paris | Date. : 17 janvier 2003 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quel est le sujet principal de la condamnation mentionnée dans le texte ?

La condamnation concerne un internaute qui a filmé clandestinement des concerts et a ensuite commercialisé ces enregistrements sur son site Internet.

Cette pratique est qualifiée de contrefaçon, car elle porte atteinte aux droits d’auteur des artistes interprètes.

En effet, la captation illicite de concerts, souvent réalisée à l’aide de téléphones mobiles ou de caméscopes, est une violation des droits de propriété intellectuelle.

Quelles sont les conséquences juridiques de la captation illicite de concerts ?

Les conséquences juridiques de la captation illicite de concerts incluent des sanctions pénales et civiles.

Dans ce cas précis, le tribunal a retenu la contrefaçon, ce qui peut entraîner des amendes significatives et des dommages-intérêts pour les artistes.

De plus, l’atteinte au droit moral des artistes interprètes a été soulignée, ce qui signifie que leur intégrité et leur réputation peuvent également être affectées.

Quel est le cadre juridique de cette décision ?

Cette décision a été rendue par la Cour d’appel de Paris le 17 janvier 2003, en France.

Elle s’inscrit dans un contexte où la protection des droits d’auteur et des droits des artistes est de plus en plus renforcée, notamment avec l’essor d’Internet.

Les juridictions françaises prennent au sérieux les atteintes aux droits d’auteur, surtout dans le domaine de la musique et des performances live.

Quels sont les mots clés associés à cette jurisprudence ?

Les mots clés associés à cette jurisprudence incluent : bootlegs, concerts, contrefaçon, captation illicite, vidéos live, vidéo, téléphone mobile et caméscope.

Ces termes reflètent les différents aspects de la problématique de la captation de concerts, notamment les moyens utilisés pour enregistrer ces performances et les implications légales qui en découlent.

La notion de « bootleg » fait référence à des enregistrements non autorisés, souvent commercialisés sans le consentement des artistes.

 


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