La liberté d’expression du salarié inclut le droit de critiquer les produits de son employeur. Dans une affaire, une salariée de Nestlé a déclaré : « Je ne souhaite pas m’exprimer sur mon employeur Nestlé ; d’ailleurs je ne donne pas nos produits à mon bébé. » Ces propos, bien que controversés, n’étaient ni injurieux ni diffamatoires. Le licenciement de la salariée, fondé sur cette déclaration, a été jugé nul, car il ne dépassait pas les limites de la liberté d’expression. La cour a ainsi confirmé que le licenciement était sans cause réelle et sérieuse.
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