Cour d’appel de Lyon, 22 mars 2007
Cour d’appel de Lyon, 22 mars 2007

Type de juridiction : Cour d’appel

Juridiction : Cour d’appel de Lyon

Thématique : Prêt en ligne : Erreur de la banque et absence de contrat

Résumé

Le gérant d’une société a découvert sur Internet que son prêt de 40 000 € avait été accordé par sa banque. Cependant, celle-ci a ensuite refusé de régulariser la convention, entraînant le retour impayé des chèques émis. La banque a argué qu’il s’agissait d’une erreur, sans droit pour le gérant. Les juges ont conclu que le contrat de prêt n’était pas formé, le déblocage des fonds n’ayant pas eu lieu. Bien que les détails du prêt aient été mentionnés en ligne, les garanties de remboursement, essentielles au contrat, faisaient défaut.

Le gérant d’une Société après avoir consulté sur Internet l’état du compte de sa Société, a constaté que le prêt de 40 000 €, sur lequel il s’était mis d’accord quelques jours auparavant avec sa banque, lui avait été accordé. Des chèques ont alors été émis.
La Banque ayant refusé de régulariser la convention de prêt, les chèques sont revenus impayés. La banque faisait valoir que la mention de l’octroi du pret sur Internet était une erreur qui n’était génératrice d’aucun droit.
Les juges ont conclu que le contrat de prêt n’avait pas été formé, le déblocage des fonds, consécutif à l’accord de principe sur le prêt sollicité, n’étant pas intervenu. En toute hypothèse, si la page Internet mentionnait bien le montant la durée et le taux d’intérêts du prêt négocié, il manquait un élément essentiel du contrat à savoir les garanties de remboursement, dont il n’est pas contesté qu’elles devaient être apportées à la Banque.

Mots clés : banque en ligne,pret

Thème : Banque en ligne

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour d’appel de Lyon | 22 mars 2007 | Pays : France

 


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