La coexistence de marques similaires mais non identiques est possible sans constituer une contrefaçon. Par exemple, un fabricant de produits vétérinaires a perdu son action contre la marque « Vet Essentiel », jugée distincte de « Essential ». Les juges ont évalué le risque de confusion en tenant compte de la similitude visuelle, phonétique et conceptuelle des marques. Bien que les dénominations soient proches, leurs compositions graphiques et leurs significations diffèrent suffisamment pour éviter toute méprise chez le consommateur. Ainsi, malgré des produits similaires, l’origine des marques reste claire et distincte pour le public.
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