Convention collective applicable

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Convention collective applicable

Il arrive qu’en matière audiovisuelle une société exerce plusieurs activités rendant incertaines la convention collective applicable (Convention de la production audiovisuelle, Convention des entreprises techniques au service de la création et de l’événement …). Il convient alors de rechercher l’activité principale telle que mentionnée sur son Kbis ainsi que son Code NAF.
Une société qui exerce, à titre principal, une activité de production de films et de programmes pour la télévision, activité qui comprend des prestations de doublage d’émissions en langue étrangère (code Naf 5911) relève de la Convention collective de la production audiovisuelle (à faire figurer sur les contrats de travail conclus).

Mots clés : Convention collective applicable

Thème : Convention collective applicable

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour d’appel de Paris | 11 janvier 2011 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quelles sont les conséquences pour un salarié qui efface des données commerciales sans autorisation ?

Le salarié qui efface des données commerciales du disque réseau de sa Société sans autorisation et sans en informer son supérieur hiérarchique s’expose à un licenciement pour faute grave.

Cette mesure disciplinaire est justifiée par la violation des obligations contractuelles et des règles de l’entreprise. En effet, l’effacement de données peut avoir des conséquences graves sur le fonctionnement de la Société, notamment en termes de perte d’informations essentielles pour l’activité commerciale.

Il est important de noter que la qualité d’associé du salarié n’atténue pas la gravité de son acte.

Quelle est la portée de la clause spécifique dans le contrat de travail du salarié ?

La clause spécifique du contrat de travail stipule que « les documents, fichiers, ou autres outils mis à votre disposition pour l’exercice de votre fonction restent la propriété de la Société et doivent être restitués en fin de contrat. »

Cette clause renforce l’obligation de loyauté du salarié envers son employeur. En cas d’infraction, la Société se réserve le droit de poursuivre le salarié conformément aux lois en vigueur.

Cela signifie que le salarié est tenu de respecter les règles établies par l’entreprise concernant la gestion des données et des documents, et toute violation peut entraîner des sanctions sévères.

Comment la jurisprudence encadre-t-elle l’obligation de loyauté du salarié ?

La jurisprudence, notamment celle de la Cour d’appel de Versailles du 9 mars 2011, souligne l’importance de l’obligation de loyauté du salarié.

Cette obligation implique que le salarié doit agir dans l’intérêt de l’entreprise et respecter les règles internes. L’effacement non autorisé de données constitue une violation directe de cette obligation, justifiant ainsi un licenciement pour faute grave.

La décision de la Cour rappelle que même si le salarié a un statut particulier, comme celui d’associé, cela ne le dispense pas de ses responsabilités envers l’entreprise.

Quelles sont les implications légales d’une infraction à la clause de propriété des données ?

En cas d’infraction à la clause de propriété des données, la Société peut engager des poursuites contre le salarié.

Cela peut inclure des actions disciplinaires, comme le licenciement, mais également des poursuites judiciaires pour obtenir des réparations.

Les lois en vigueur permettent à l’employeur de protéger ses intérêts et de sanctionner les comportements qui nuisent à son fonctionnement.

Ainsi, le salarié doit être conscient des conséquences potentielles de ses actes, notamment en ce qui concerne la gestion des données sensibles.


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