Le TGI de Paris a statué que le film publicitaire de Nike, « My Best Enemy », ne constitue pas une contrefaçon du film « Challenge Yourself ». Bien que les deux œuvres partagent le thème du « double » dans le cadre d’une course, les juges ont noté des différences significatives dans la mise en scène, l’atmosphère, et le traitement des personnages. Les regards échangés, le déroulement de la course et l’ambiance générale divergent, l’un étant sombre et inquiétant, l’autre léger et lumineux. Le tribunal a conclu que le concept du « double » est trop commun pour être juridiquement protégé.. Consulter la source documentaire.
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Quel a été le jugement du TGI de Paris concernant le film publicitaire de Nike « My Best Enemy » ?Le TGI de Paris a jugé que le film publicitaire de Nike, intitulé « My Best Enemy », ne constitue pas une contrefaçon du film « Challenge Yourself ». Cette décision a été rendue après une analyse approfondie des deux œuvres, où les juges ont examiné divers éléments tels que l’entrée en scène des personnages, la mise en scène des regards échangés, ainsi que le déroulement de la course. Ils ont constaté que ces éléments étaient traités de manière distincte dans chaque film, ce qui a conduit à la conclusion que les deux œuvres ne se ressemblent pas suffisamment pour constituer une contrefaçon. Quelles sont les principales différences entre les deux films selon le jugement ?Les juges ont identifié plusieurs différences notables entre « My Best Enemy » et « Challenge Yourself ». Tout d’abord, bien que les deux films exploitent le thème du « double » dans le contexte de la course à pied, ils se distinguent par leur scénario et leur atmosphère. « Challenge Yourself » présente une ambiance inquiétante et sombre, tandis que « My Best Enemy » est caractérisé par une atmosphère légère et lumineuse. De plus, les symboles, les plans, le choix et l’enchaînement des scènes, ainsi que les décors et la bande son, sont également différents, renforçant l’idée que les deux œuvres sont uniques. Pourquoi le concept du « double » ne peut-il pas être juridiquement approprié ?Le concept du « double », qui implique qu’un personnage se confronte à une version de lui-même, a été largement exploité dans le cinéma et la publicité au fil des ans. En raison de cette utilisation fréquente, le TGI de Paris a estimé que ce concept ne peut pas être considéré comme une propriété juridique exclusive. Cela signifie que, même si deux œuvres utilisent ce thème, cela ne suffit pas à établir une contrefaçon, tant que les traitements artistiques et narratifs diffèrent de manière significative. Ainsi, le tribunal a souligné l’importance de l’originalité dans la création audiovisuelle, qui va au-delà de l’utilisation de thèmes communs. |
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