Dans le cadre d’un contrat de régie publicitaire, l’ordre de réservation peut désigner la régie comme cocontractant, laissant le support avec un intérêt à agir pour recouvrer les dettes de l’annonceur, même après l’expiration du contrat. Un éditeur a été jugé recevable à agir directement contre un annonceur pour un impayé, car il était responsable de la facturation et du recouvrement. L’éditeur avait un intérêt légitime à demander le paiement de sa facture, indépendamment de la date d’assignation, puisque le contrat était applicable à la publication où la publicité avait été réalisée.. Consulter la source documentaire.
|
Quelles sont les mentions possibles dans un ordre de réservation publicitaire ?Dans le cadre de la réservation d’un espace publicitaire, un ordre de réservation peut mentionner la dénomination sociale de la régie comme cocontractant, plutôt que celle du support publicitaire lui-même. Cela signifie que la régie, qui gère l’espace publicitaire, peut être considérée comme la partie contractante principale, même si le support reste impliqué dans le processus. Il est important de noter que, même si le contrat de régie publicitaire a expiré, le support conserve un intérêt à agir en recouvrement d’une dette de l’annonceur. Cet intérêt à agir est déterminant, car il permet au support de défendre ses droits et de récupérer les sommes dues, même après la fin du contrat. Comment un éditeur peut-il agir contre un annonceur en cas d’impayé ?Dans le cas d’un impayé, un éditeur peut être jugé recevable à agir directement contre l’annonceur. Cela se base sur le contrat de régie publicitaire qui lui confère des droits spécifiques. L’éditeur est responsable de la facturation de la publicité et de la perception des paiements. Il a également la charge du recouvrement des sommes dues auprès des annonceurs. Cette responsabilité lui permet d’intenter une action en justice pour récupérer les montants impayés, renforçant ainsi sa position dans le cadre de la relation contractuelle. Quel est l’intérêt légitime de l’éditeur selon le code de procédure civile ?L’éditeur possède un intérêt légitime au sens de l’article 31 du code de procédure civile pour demander le règlement de sa facture. Cet intérêt est reconnu même si l’assignation introductive a été délivrée après la date d’effet du contrat. Il est établi que le contrat était applicable à la publication du support de presse où la publicité a été diffusée. Ainsi, l’éditeur peut justifier sa demande de paiement, car il a agi dans le cadre de ses responsabilités contractuelles, ce qui lui confère un droit d’action légitime. |
Laisser un commentaire