Conseil d’Etat, 12 mars 2003
Conseil d’Etat, 12 mars 2003

Type de juridiction : Conseil d’Etat

Juridiction : Conseil d’Etat

Résumé

Le Conseil d’Etat a statué sur l’autorisation préalable accordée à la société UGC pour l’ouverture de 15 salles de cinéma. Selon l’article 21 du décret du 20 décembre 1996, cette autorisation devient périmée si aucune demande de permis de construire n’est déposée dans un délai de deux ans. Notifiée le 31 mars 2000, l’autorisation a expiré, car UGC n’a pas soumis de demande dans le délai imparti. Cette décision souligne l’importance du respect des délais légaux dans le cadre des projets d’ouverture de salles cinématographiques.

S’agissant de l’autorisation préalable d’une commune en vue de l’ouverture d’un ensemble de 15 salles cinématographiques à la société UGC, le Conseil d’Etat rappelle qu’aux termes de l’article 21 du décret du 20 décembre 1996 « L’autorisation prévue à l’article 36-1 de la loi du 27 décembre 1973 est périmée si une demande recevable de permis de construire n’est pas déposée dans un délai de deux ans à compter de la notification prévue à l’article 13 du présent décret. ». La décision accordant à la société UGC Ciné Cité l’autorisation contestée lui a été notifiée le 31 mars 2000. Il ressort du dossier que la société UGC Ciné Cité n’a pas déposé de demande de permis de construire dans le délai de deux ans à compter de cette date, l’autorisation se trouve donc périmée.

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Mots clés : cinema,ouverture de salle,permis de construire,salle de cinema,cinema

Thème : Ouvertures de salles cinematographiques

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Conseil d’Etat | Date. : 12 mars 2003 | Pays : France

Questions / Réponses juridiques

Quelle est la décision du Conseil d’Etat concernant l’autorisation d’ouverture de salles cinématographiques par la société UGC ?

La décision du Conseil d’Etat stipule que l’autorisation préalable accordée à la société UGC Ciné Cité pour l’ouverture de 15 salles cinématographiques est périmée.

Cette périmition est due au fait que la société n’a pas déposé de demande de permis de construire dans le délai imparti de deux ans, à compter de la notification de l’autorisation, qui a eu lieu le 31 mars 2000.

Selon l’article 21 du décret du 20 décembre 1996, une autorisation devient caduque si aucune demande de permis de construire n’est faite dans ce délai.

Quelles sont les implications de cette décision pour la société UGC ?

Les implications de cette décision sont significatives pour la société UGC Ciné Cité. En raison de la péremption de l’autorisation, la société ne peut plus légalement ouvrir les 15 salles de cinéma prévues.

Cela signifie qu’elle doit recommencer le processus d’obtention d’une nouvelle autorisation, ce qui peut entraîner des retards et des coûts supplémentaires.

De plus, cette situation souligne l’importance pour les entreprises de respecter les délais administratifs afin d’éviter la perte de droits acquis.

Quel est le cadre légal qui régit l’autorisation d’ouverture de salles de cinéma en France ?

Le cadre légal pour l’ouverture de salles de cinéma en France est principalement défini par la loi du 27 décembre 1973 et le décret du 20 décembre 1996.

L’article 36-1 de la loi de 1973 stipule qu’une autorisation préalable est nécessaire pour ouvrir des salles de cinéma.

Le décret précise les conditions de validité de cette autorisation, notamment le délai de deux ans pour déposer une demande de permis de construire.

Pourquoi est-il important de respecter les délais administratifs dans le secteur du cinéma ?

Respecter les délais administratifs est déterminant dans le secteur du cinéma pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela permet d’assurer la conformité avec la législation en vigueur, évitant ainsi des complications juridiques.

Ensuite, le non-respect des délais peut entraîner des pertes financières significatives, comme dans le cas de la société UGC, qui doit maintenant recommencer le processus d’autorisation.

Enfin, cela contribue à la planification efficace des projets, garantissant que les salles de cinéma peuvent ouvrir dans des délais raisonnables et répondre à la demande du public.

Quelles sont les conséquences pour le développement du secteur cinématographique en France ?

Les conséquences pour le développement du secteur cinématographique en France peuvent être multiples. La péremption d’autorisations, comme celle de la société UGC, peut ralentir l’expansion des infrastructures cinématographiques.

Cela peut également dissuader d’autres investisseurs potentiels, qui pourraient craindre des complications administratives similaires.

En revanche, le respect des délais et des réglementations peut favoriser un environnement propice à l’investissement et à l’innovation dans le secteur, stimulant ainsi la création de nouveaux espaces de divertissement.

 


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