Conseil d’Etat, 11 juillet 2007
Conseil d’Etat, 11 juillet 2007

Type de juridiction : Conseil d’Etat

Juridiction : Conseil d’Etat

Thématique : Redevances de Téléphonie Mobile et Domaine Public : Décision du Conseil d’État

Résumé

Le Conseil d’État a rejeté la demande d’annulation du décret n° 2005-1676 concernant les redevances d’occupation du domaine public non routier. Les syndicats contestaient les disparités de redevances selon les catégories de domaine public. Les juges ont justifié ces écarts par les avantages variés offerts, tels que l’étendue et l’accessibilité. Ils ont également affirmé que la fixation des plafonds de redevances ne contrevenait pas à l’obligation de proportionnalité, conformément à la directive n°2002/20/CE. Cette décision souligne l’importance de la nature des avantages liés à l’occupation du domaine public par les opérateurs de télécommunications.

Plusieurs syndicats ont demandé au Conseil d’Etat, l’annulation du décret n° 2005-1676 du 27 décembre 2005 relatif aux redevances d’occupation du domaine public non routier. Les demandeurs contestaient notamment les écarts importants de redevances selon la catégorie du domaine public occupé. Ce recours a été rejeté. Les écarts entre, d’une part, les montants maximum de redevances devant être acquittées par les opérateurs de télécommunications bénéficiant de permissions de voirie pour l’occupation des autoroutes et pour celle des routes nationales, départementales et communales, d’autre part, et les montants maximum des redevances devant être acquittées par les opérateurs de télécommunications signataires de conventions donnant accès au domaine public non routier, sont justifiés par la nature et l’importance des avantages offerts dans chaque catégorie de domaine public en termes notamment d’étendue, d’accessibilité et de sécurité du domaine, d’unicité du gestionnaire et d’économie de coût de construction.
Concernant les plafonds des redevances, les juges ont considéré que la fixation, en valeur absolue, du montant maximal de la redevance devant être acquittée par les opérateurs de télécommunications bénéficiant d’autorisations d’occupation du domaine public ne méconnaît pas l’obligation de proportionnalité entre le montant de la redevance et l’avantage tiré de l’usage du domaine, rappelée aux articles 13 de la directive n°2002/20/CE du 7 mars 2002.

Mots clés : redevance

Thème : Domaine public et telephonie mobile

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Conseil d’Etat | 11 juillet 2007 | Pays : France

 


Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Chat Icon