Conflit autour de la rupture d’un contrat de travail et ses conséquences

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Conflit autour de la rupture d’un contrat de travail et ses conséquences

L’Essentiel : M. [Z] a été engagé par la société Madic en tant que « technicien CES » le 21 octobre 2010. Cependant, le 15 juin 2017, il a été licencié. Pour contester cette rupture, M. [Z] a saisi la juridiction prud’homale le 21 septembre 2017 afin de faire valoir ses droits. Lors de l’examen des moyens de pourvoi, il a été décidé qu’il n’était pas nécessaire de statuer par une décision spécialement motivée, les moyens présentés étant manifestement non susceptibles d’entraîner la cassation.

Engagement de M. [Z]

M. [Z] a été engagé en tant que « technicien CES » par la société Madic, selon un contrat de travail daté du 21 octobre 2010.

Licenciement de M. [Z]

Le 15 juin 2017, M. [Z] a été licencié par son employeur.

Saisine de la juridiction prud’homale

Le 21 septembre 2017, M. [Z] a saisi la juridiction prud’homale pour faire valoir ses droits concernant la rupture et l’exécution de son contrat de travail.

Examen des moyens de pourvoi

Concernant le second moyen du pourvoi principal du salarié et le premier moyen du pourvoi incident de l’employeur, il a été décidé qu’il n’était pas nécessaire de statuer par une décision spécialement motivée, ces moyens étant manifestement non susceptibles d’entraîner la cassation.

Q/R juridiques soulevées :

Quelles sont les conséquences juridiques du licenciement de M. [Z] ?

Le licenciement de M. [Z] soulève plusieurs questions juridiques, notamment en ce qui concerne la légalité de la rupture du contrat de travail et les droits du salarié.

Selon l’article L1232-1 du Code du travail, « tout licenciement doit être justifié par une cause réelle et sérieuse ». Cela signifie que l’employeur doit prouver que le licenciement repose sur des faits objectifs et vérifiables.

En l’absence de justification, le salarié peut contester son licenciement devant le tribunal des prud’hommes, comme M. [Z] l’a fait en saisissant la juridiction prud’homale le 21 septembre 2017.

De plus, l’article L1235-1 du Code du travail précise que « le salarié licencié sans cause réelle et sérieuse a droit à des dommages et intérêts ». Cela implique que si le licenciement est jugé abusif, M. [Z] pourrait obtenir une compensation financière.

Quels sont les recours possibles pour M. [Z] suite à son licenciement ?

M. [Z] a plusieurs recours possibles suite à son licenciement, notamment la contestation de la rupture devant le tribunal des prud’hommes.

L’article L1232-2 du Code du travail stipule que « le salarié peut contester la régularité et la légalité de son licenciement ». Cela lui permet de demander la réintégration ou des dommages et intérêts.

En outre, l’article L1235-2 précise que « le juge peut ordonner la réintégration du salarié dans l’entreprise ». Toutefois, cette option dépend de la nature du licenciement et des circonstances entourant la rupture.

Il est également important de noter que, selon l’article 1014, alinéa 2, du Code de procédure civile, « il n’y a pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur des moyens qui ne sont manifestement pas de nature à entraîner la cassation ». Cela signifie que certains arguments peuvent être écartés s’ils ne sont pas pertinents.

Comment la procédure prud’homale a-t-elle été engagée par M. [Z] ?

La procédure prud’homale a été engagée par M. [Z] en saisissant la juridiction compétente pour contester son licenciement.

Conformément à l’article L1411-1 du Code du travail, « les litiges individuels nés à l’occasion d’un contrat de travail sont portés devant le conseil de prud’hommes ». Cela inclut les demandes relatives à la rupture du contrat de travail.

M. [Z] a donc respecté les délais et les procédures en vigueur en introduisant sa demande le 21 septembre 2017, soit dans le délai de deux ans prévu par l’article L1471-1 du Code du travail pour contester un licenciement.

Il est essentiel que le salarié présente des éléments de preuve pour étayer ses demandes, conformément à l’article 1353 du Code civil, qui impose la charge de la preuve à celui qui réclame l’exécution d’une obligation.

SOC.

CH9

COUR DE CASSATION
______________________

Audience publique du 15 janvier 2025

Cassation partielle et rectification d’erreur matérielle

Mme MONGE, conseiller doyen
faisant fonction de président

Arrêt n° 38 F-D

Pourvoi n° Z 23-19.595

Aide juridictionnelle totale en demande
au profit de M. [Z].
Admission du bureau d’aide juridictionnelle
près la Cour de cassation
en date du 25 mai 2023.

R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E

_________________________

AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________

ARRÊT DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE SOCIALE, DU 15 JANVIER 2025

M. [P] [Z], domicilié [Adresse 1], a formé le pourvoi n° Z 23-19.595 contre deux arrêts rendus les 20 janvier 2023 et 17 mars 2023 par la cour d’appel d’Aix-en-Provence (chambre 4-6), dans le litige l’opposant à la société Madic, société par actions simplifiée, dont le siège est [Adresse 2], défenderesse à la cassation.

La société Madic a formé un pourvoi incident contre le même arrêt.

Le demandeur au pourvoi principal invoque, à l’appui de son recours, deux moyens de cassation.

La demanderesse au pourvoi incident invoque, à l’appui de son recours, trois moyens de cassation

Le dossier a été communiqué au procureur général.

Sur le rapport de Mme Le Quellec, conseiller, les observations de la SCP Poupet & Kacenelenbogen, avocat de M. [Z], de la SCP Gatineau, Fattaccini et Rebeyrol, avocat de la société Madic, après débats en l’audience publique du 4 décembre 2024 où étaient présents Mme Monge, conseiller doyen faisant fonction de président, Mme Le Quellec, conseiller rapporteur, M. Flores, conseiller, et Mme Dumont , greffier de chambre,

la chambre sociale de la Cour de cassation, composée des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu le présent arrêt.

Faits et procédure

1. Selon les arrêts attaqués (Aix-en-Provence, 20 janvier 2023 et 17 mars 2023), M. [Z] a été engagé en qualité de « technicien CES », par la société Madic, suivant contrat de travail du 21 octobre 2010.

2. Le 15 juin 2017, le salarié a été licencié.

3. Le 21 septembre 2017, il a saisi la juridiction prud’homale de demandes au titre de la rupture et de l’exécution du contrat de travail.

Examen des moyens

Sur le second moyen du pourvoi principal du salarié et sur le premier moyen du pourvoi incident de l’employeur

4. En application de l’article 1014, alinéa 2, du code de procédure civile, il n’y a pas lieu de statuer par une décision spécialement motivée sur ces moyens qui ne sont manifestement pas de nature à entraîner la cassation.

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